Dans les années 1970, la RAM (Random Access Memory ou Mémoire à Accès Aléatoire) à semi-conducteurs a fait son apparition. Les premières puces de mémoire RAM à semi-conducteurs étaient composées de transistors individuels et de condensateurs, ce qui les rendait relativement volumineuses et coûteuses. Cependant, au fil des avancées technologiques, les puces de mémoire sont devenues plus petites et moins chères.
L'une des avancées majeures dans l'histoire de la RAM a été l'introduction de la mémoire DRAM (Dynamic Random Access Memory) dans les années 1970. La DRAM utilise des condensateurs pour stocker les données, ce qui permet d'obtenir une plus grande densité de stockage par rapport aux mémoires statiques à semi-conducteurs précédentes. La DRAM est devenue la forme de RAM la plus couramment utilisée dans les ordinateurs personnels et autres appareils électroniques. La SRAM est plus rapide que la DRAM car elle n'a pas besoin de se rafraîchir constamment pour conserver les données. Cependant, la SRAM est plus coûteuse et moins dense que la DRAM, elle est donc généralement utilisée dans des applications où la vitesse est critique, comme les caches de processeur.
Dans les années 1980 et 1990, les ordinateurs personnels sont devenus de plus en plus populaires, et la demande de RAM a explosé. Les fabricants de semi-conducteurs ont continué à innover pour augmenter la capacité et la vitesse de la RAM tout en réduisant sa taille et son coût. La SDRAM (Synchronous Dynamic Random Access Memory) est devenue le standard de facto dans les années 1990, offrant des améliorations significatives en termes de vitesse de transfert de données.
Au fil des années, la technologie de la RAM a continué à évoluer pour augmenter la capacité, la vitesse et l'efficacité énergétique. De nos jours, les ordinateurs utilisent principalement la SDRAM pour leur mémoire principale, tandis que la SRAM est utilisée dans des applications où la vitesse est primordiale, comme les caches et les mémoires embarquées.