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Les Curiosités du Musée

28S

La calculatrice HP-28S est une calculatrice graphique distribuée de 1987 à 1992. Elles sont avec la HP-28C les premières calculatrices graphiques de HP. Conformément à la mode de la fin des années 1980, elle possédait un double clavier refermable, qui protégeait la calculatrice. Elle ne nécessite donc pas de housse et pouvait se tenir à une main en rabattant le clapet derrière la calculatrice.

La HP-28S était puissante et introduisait la notion d'objets : programmes, chaînes de caractères, expressions algébriques, unités, valeurs binaires, etc. Tous ces objets pouvaient être mémorisés dans sa vaste mémoire de 32 Ko. Elle utilisait le langage de programmation RPL (signifiant ROM-based Procedural Language, soit Langage Procédural basé sur la mémoire morte en français, mais aussi traduit en Reverse Polish Lisp (Lisp polonais inversé) par de nombreux utilisateurs). Il était nouveau à l'époque et employait la notation polonaise inversée.

Elle possède néanmoins deux grands défauts : elle n'est connectable à aucun micro-ordinateur (même si cela avait été prévu sur le matériel). Les données entrées ne pouvaient donc pas être sauvegardées et devaient être entrées manuellement. Toutefois, elle possédait un émetteur infrarouge qui permettait l'impression des programmes et des données vers une imprimante dédiée.

Dû à sa mémoire importante, elle fut l'une des premières calculatrices utilisée comme antisèche par les étudiants.

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2600 series

Le Cisco 2600 Series est une gamme de routeurs modulaires créée dans les années 2000 par Cisco Systems, l'un des principaux fabricants de matériel réseau. Ces routeurs ont été largement utilisés dans les réseaux d'entreprises, les fournisseurs de services Internet et d'autres environnements nécessitant une connectivité réseau sécurisée et fiable.

Les routeurs de la série Cisco 2600 sont conçus pour offrir une grande flexibilité et extensibilité, grâce à leur architecture modulaire. Ils disposent de slots d'extension qui permettent l'ajout de modules supplémentaires pour prendre en charge différents types d'interfaces, tels que des interfaces LAN Ethernet (Local Area Network ou réseau local), des interfaces série, des interfaces RNIS (réseau numérique à intégration de services), des interfaces ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line ou liaison numérique asymétrique) et bien d'autres. Cette modularité permet aux utilisateurs de personnaliser leur configuration réseau en fonction de leurs besoins spécifiques.

Une interface d'un routeur est la connectique et les ports de connexion entre le routeur et le réseau ou les machines.


2800 series

Le Cisco 2800 Series est une gamme de routeurs modulaires créée dans les années 2000 par Cisco Systems, l'un des principaux fabricants de matériel réseau. Il s'agit de la gamme successeur de la série2600. Ces routeurs sont spécialement conçus pour les réseaux d'entreprises de taille moyenne à grande, offrant des performances élevées, une sécurité avancée et une modificabilité pour répondre aux besoins complexes de connectivité.

Ils embarquent toutes les fonctionnalités de la gamme 2600 avec en plus la VoIP (Voice over IP ou Voix sur IP) et des fonctions de sécurités supplémentaires. Ici encore, les routeurs de la série 2800 sont dotés de slots d'extension modulaires, permettant d'ajouter des modules d'interfaces supplémentaires pour répondre aux besoins spécifiques du réseau. Ces modules peuvent inclure des interfaces LAN (Local Area Network ou réseau local)), des interfaces WAN (Wide Area Network ou réseau étendu), des modules de sécurité, des modules de voix, etc. Cela permet une configuration personnalisée et adaptée selon les besoins spécifiques du réseau.

AM211F

Le modem AM211F d'Anderson-Jacobson a été fabriqué à partir de 1975. Il s'agit d'un modem acoustique. Ce modem ne nécessite aucun raccordement au réseau téléphonique. Son utilisation repose sur celle d'un téléphone PTT classique sur lequel on compose le numéro du serveur de données, puis pour établir la communication le combiné du téléphone est placé sur les deux “oreilles” en caoutchouc, et la modulation passe en signal sonore du combiné dans le microphone du modem (et inversement sur la 2e oreille). Le débit de donnée est de 300 bits/seconde.

Un modem (acronyme, pour modulateur-démodulateur) est un périphérique informatique, qui relie un ordinateur à un réseau analogique, comme le réseau téléphonique classique. Il convertit les données numériques de l’ordinateur en signal modulé, dit « analogique », transmissible par un réseau analogique et réciproquement.

Le modem Anderson-Jacobson AM211 a été utilisé à l'Institut des Sciences Nucléaires de Grenoble à partir de 1975 pour l'accès aux machines du CCPN (Faculté de Jussieu de Paris, devenu Paris VI) et du Centre Inter-universitaire de Calcul de Grenoble (CIGG). Ces modems étaient utilisés avec un téléimprimeur pour accéder à des ordinateurs de gestion distants.

Le modem peut être asynchrone (chaque caractère est transmis séparément sans rythme connu) ou synchrone (le flux de caractères est rythmé par une horloge). Un modem peut être exploité en “full duplex” (la transmission et la réception sont simultanées) ou en “half-duplex” (transmission dite “à l'alternat” : le basculement de la ligne en émission ou réception s'opère manuellement, à la demande).

Apple //e

L'Apple IIe est une version améliorée de l'Apple II, caligraphié Apple ][, l'ordinateur personnel emblématique d'Apple Inc. Le modèle Apple IIe a été lancé en 1983 et a connu un succès commercial important, devenant l'un des ordinateurs les plus populaires de son époque.

Suite au succès de l'Apple II, Apple décida de lancer l'Apple III. Cependant, ce dernier fut un échec et les ventes de l'Apple continuait de grimper ce qui poussa Apple à se réorienter vers l'Apple II et lança donc l'Apple IIe qui contient les améliorations de l'Apple III. L'Apple IIe partage donc le même boitier et le même design que l'Apple ][ et était également rétro-compatible. Ses ventes ont rapidement doublé celles de son prédécesseur et il a été largement considéré comme le cheval de bataille de la série.

Sorti peu après l'Apple II, les Disk II, sont un des premiers lecteurs disquettes du marché, ce qui a largement contribué à l'utilisation des disquettes pour la sauvegarde de la mémoire ainsi que le partage de programmes.

Les Apple IIe ont fini d'être suivi par Apple seulement en 1996, car ils étaient très utilisés dans le milieu scolaire et que la puce de la machine était la même que de nombreux systèmes de jeux vidéo, comme la NES, ce qui simplifiait les tests.


Approche Fonctionnelle de la Programmation

Les langages de programmation connaissent, depuis les débuts de l'informatique, une évolution continue dont le but est d'échapper aux particularismes des architectures matérielles en utilisant des structures plus abstraites proches de la logique et des mathématiques. L'écriture de programmes y trouve à la fois une grande simplicité et une grande rigueur et cette évolution permet de ne plus concevoir aujourd'hui l'enseignement de la programmation comme le simple apprentissage d'un ensemble de recettes. Le langage CAML utilisé dans ce livre et, plus généralement, les langages fonctionnels, constituent l'une des tentatives les plus élaborées pour faire reposer l'activité de programmation sur des concepts mathématiques et logiques. Il permet de donner à l'enseignement de la programmation un aspect véritablement formateur et donc utile, quels que soient les langages que l'étudiant sera amené à pratiquer ailleurs. En outre, il permet de réaliser simplement des applications avancées de calcul symbolique auxquelles une partie du livre est consacrée.

Ce livre est issu d'un cours de programmation enseigné dans le magistère MMFAI de l'Ecole Normale Supérieure depuis 1991. Il s'adresse principalement aux étudiants de licence - maîtrise, de magistère ou d'école d'ingénieurs mais peut intéresser également les professeurs de mathématiques de lycée ou de classes préparatoires soucieux de donner à leurs élèves une illustration de leur discipline.



B132L+

Le B132L est une station de travail introduite par HP en 1997. Son système d'exploitation est HP-UX créé en 1984. Il s'agit d'un système d'exploitation propriétaire de la famille UNIX.

Il est basé sur l'architecture PA-RISC (Precision Architecture Reduced Instruction Set Computer) de HP, offrant une exécution rapide des applications et une gestion efficace des tâches informatiques. Il dispose de fonctionnalités avancées telles qu'un processeur puissant, une mémoire extensible et une connectivité polyvalente.

Les modèles +, possèdent une connexion améliorée pouvant aller jusqu'à 100 Mb/s (~ 12 Mo/s).

Ces stations de travail était largement utilisé dans les domaines de la conception assistée par ordinateur, de la modélisation, de l'animation et d'autres applications nécessitant des capacités de traitement graphique et de calcul intensif. Elles était encore utilisées pendant les années 2000.

Bandes magnétiques

Les bandes magnétiques sont un support de stockage de données magnétiques largement utilisé dans le domaine de l'informatique. Elles se présentent sous la forme de rubans en plastique recouverts d'une couche magnétisable.

Elles sont principalement utilisées pour la sauvegarde et l'archivage des données. Elles offrent une solution économique pour stocker de grandes quantités de données sur une longue période. Les entreprises utilisent souvent des bandes magnétiques pour effectuer des sauvegardes régulières de leurs données critiques. On réalise souvent une sauvegarde par soir avec une sauvegarde complète hebdomadaire où on supprime tout et on réécrit tout. Cela permet d'accélérer la récupération, car elle nécessite de parcourir la totalité de la bande ce qui prend du temps.

Il existe plusieurs types de bandes magnétiques, notamment les bandes magnétiques linéaires (LTO), les bandes DLT(Digital Linear Tape), les bandes DAT (Digital Audio Tape) et les bandes de sauvegarde à haut débit. Chaque type de bande magnétique a ses propres caractéristiques en termes de capacité, de vitesse de transfert et de compatibilité.

Les bandes magnétiques continuent d'être utilisées dans certains contextes, notamment pour la sauvegarde et l'archivage à long terme des données. Cependant, avec les avancées technologiques et l'émergence de nouvelles solutions de stockage, leur utilisation est devenue moins répandue dans les environnements informatiques grand public.

Behaviours of Synchronized Systems of Processes

Les langages sont des ensembles de mots, c'est-à-dire des suites de symboles. Certains mots sont finis, ils ont une longueur limitée, tandis que d'autres mots sont infinis, ils ne se terminent jamais.

Un système de transition d'états est constitué d'un ensemble d'états et d'un ensemble de transitions d'un état à un autre, qui peuvent être étiquetées ; une même étiquette peut apparaître sur plusieurs transitions.

La reconnaissabilité d'un mot par un système de transition signifie simplement que ce système peut le reconnaître. Pour cela, il doit exister une séquence d'étapes que le système suit pour lire le mot. La séquence commence à partir d'une configuration initiale et se termine dans une configuration finale.

Dans ces notes, Maurice Nivat considère les processus comme donnés par leurs ensembles de comportements, y compris les comportements infinis. Il note cet alphabet d'actions A. Il définit un langage infinitaire comme étant le sous ensemble de l'ensemble de tous les mots fini (qui ont un nombre fini de symboles) et infini (qui ont un nombre infini de symboles).

Il s'intéresse aux langages infinitaires et à la capacité des systèmes de transitions de les reconnaitre avec un accent particulier sur les langages rationnels infinitaires qui sont reconnaissables par des systèmes de transitions finis.


Cartes perforées

Les cartes perforées sont l'une des premières formes de support de stockage et de traitement de données utilisées dans le domaine de l'informatique. Elles ont joué un rôle crucial dans les premiers systèmes informatiques mécaniques et électromécaniques.

Initialement inventée en 1725 par Basile Bouchon pour automatiser l’introduction des motifs et des couleurs dans les métiers à tisser, la carte perforée a fait son apparition dans le domaine informatique en 1890 grâce à Herman Hollerith, lors du recensement américain. Le format plus courant est le format 80 colonnes qui a été breveté par IBM en 1928 : chaque colonne de trous représente une caractéristique spécifique, telle qu'un caractère alphabétique, un nombre ou une instruction pour un programme.

Avec le développement des bandes magnétiques dans les années 1970, les cartes perforées ont progressivement été remplacées. Cependant, il faudra attendre les années 1980 pour que les cartes perforées soient entièrement remplacées par les disques durs et les bandes magnétiques. En effet, c'est à cette période que ces derniers sont devenus beaucoup plus abordables et plus avantageux que les cartes perforées, grâce à leur capacité de traitement beaucoup plus rapide et des méthodes d'entrée de données plus souples, rendant les cartes perforées obsolètes.

Les cartes perforées étaient encore utilisées en France pour les péages d'autoroutes en 1980. Aux États-Unis, il y avait encore des machines à voter utilisant des cartes perforées à l'élection présidentielle de 2000.


Cassettes

Les cassettes sont un support d'enregistrement magnétique utilisé pour stocker et lire des données audio, vidéo ou informatiques. Elles ont été largement utilisées dans le passé principalement dans les années 1970 et 1980.

La cassette audio a été utilisée comme moyen de stockage informatique sur les premiers ordinateurs personnels. L'enregistrement se faisait de manière analogique (les signaux numériques étaient transformés en modulation sonore) et la restitution était peu fiable. Aucune correction d'erreur n'était possible et le volume de données enregistrées très réduit. Ce support a vite été abandonné au profit de la disquette lorsque les prix sont devenus plus abordables pour le grand public.


CentreCom 800

Le CentreCOM 800 est une série de commutateurs Ethernet (ou switch) conçus par Allied Telesis pour les réseaux d'entreprises et les environnements professionnels. Ces commutateurs offrent des fonctionnalités avancées de connectivité et de gestion pour répondre aux besoins de performance et de fiabilité des réseaux modernes.

Les CentreCom 800 étaient modulaires afin de s'adapter aux besoins de l'entreprise. Ils étaient aussi équipés de gestion de réseaux avancée avec la prise en charge du protocole standard SNMP (Simple Network Management Protocol ou protocole simple de gestion de réseau) et RMON (Remote network Monitoring ou gestionnaire réseau à distance). Ils étaient égalements dotés de sécurité comme le filtrage d'adresses MAC (Media Access Control ou adresse physique) ou la détection d'intrusion.

Certains modèles CentreCOM 800 offrent des fonctionnalités de redondance, telles que la prise en charge du STP (Spanning Tree Protocol ou protocole de l'arbre couvrant) et du protocole RSTP (Rapid Spanning Tree Protocol ou protocole rapide de l'arbre couvrant), pour assurer une haute disponibilité du réseau et éviter les boucles de commutation.

Le commutateur et le routeur se ressemblent, en effet, ils permettent de distribuer la connexion entre plusieurs appareils. Mais il ne faut pas pour autant les confondre. Un routeur est un appareil qui permet la communication entre votre ordinateur et Internet, alors qu’un commutateur (ou switch) permet de connecter plusieurs appareils au sein d’un même réseau Ethernet.

D380

L'HP 9000 D380 était un système informatique de la série HP 9000 développé par Hewlett-Packard. Commercialisé dans les années 1990, il était conçu pour répondre aux besoins des entreprises en matière de calcul haute performance, de fiabilité et de flexibilité.

Basé sur l'architecture PA-RISC (Precision Architecture Reduced Instruction Set Computer) de HP, il offrait des performances élevées pour les applications critiques. Il était équipé de processeurs PA-8000 qui embarquait la technologie d'exécution spéculative qui consiste au fait que le processeur pré-calcule en parallèle les tâches utiles, non obligatoire, avant qu'elles soient demandées. Il fonctionnait sous le système d'exploitation HP-UX, basé sur UNIX, qui offrait une stabilité, une sécurité et une compatibilité élevées. HP-UX était un système d'exploitation éprouvé, adapté aux environnements d'entreprise et aux applications critiques.

En termes de connectivité, le D380 offrait une large gamme d'options, notamment des ports série, parallèle et SCSI (Small Computer System Interface), ainsi que des ports Ethernet pour une connectivité réseau. Cela permettait de se connecter à des périphériques externes, des réseaux locaux et des systèmes de stockage.

Le serveur était largement utilisé dans les environnements d'entreprise pour des applications de calcul intensif, des bases de données volumineuses, des analyses de données et des applications de traitement à grande échelle. Sa puissance de calcul, sa fiabilité et sa flexibilité en ont fait un choix populaire pour les entreprises en quête de performances élevées et d'adaptabilités.

Le serveur a particulièrement servi en tant que serveur mail, gérant la totalité des boîtes mail du personnel de l'UFR.

Disque Optique

Afin de pallier au problème d'écriture unique les disques optiques, on a inventé le disque magnéto-optique ou CD-MO en 1985. Il s'agit d'un disque optique sans sillons. En effet, selon la polarisation du champ magnétique sur un certain point les lecteurs peuvent déterminer grâce à un laser s'il s'agit du bit 1 ou 0. Pour l'écriture, le laser chauffe un point sur le disque et on lui applique un champ magnétique pour le polariser dans un sens (0) ou dans l'autre (1). Les données ne peuvent être modifiées que si le disque est chauffé jusqu'au point de Curie, ce qui entraine la perte de l'aimantation du disque le rendant modifiable. Ainsi les disques magnéto-optiques étaient bien plus fiables que les supports magnétiques comme les cassettes ou les disques durs. Ils étaient en particulier immunisés à la destruction des données que subissaient les supports magnétiques lorsqu'ils étaient soumis à un champ magnétique. La durée d'archivage des données, si les supports sont conservés à une température stable, peut aller jusqu’à 30 ans, ce qui en fait une bonne alternative aux bandes magnétiques. Ils étaient en particulier utilisés chez NeXT pour la NeXTstation et NeXTSTEP.

L'histoire des disques optiques remonte aux années 1960, lorsque des chercheurs ont commencé à explorer de nouvelles méthodes de stockage de données à l'aide de la technologie optique. L'idée était de créer un support de stockage non volatile capable de stocker une grande quantité d'informations de manière compacte et durable.

Le premier disque optique, connu sous le nom de LaserDisc, a été développé en 1970 par Philips et MCA (Music Corporation of America). Le LaserDisc était un disque de 12 pouces (30 cm) de diamètre qui utilisait un faisceau laser pour lire les données gravées sur sa surface sous forme de sillons analogiques. Il a été principalement utilisé pour la distribution de films et de programmes vidéo, bien qu'il n'ait pas connu un succès massif en raison de sa taille et de son coût élevé.

Le Compact Disc (CD) a été introduit en 1982 par Sony et Philips. Il utilisait un laser pour lire des données numériques gravées sous forme de petits creux sur la surface du disque, permettant ainsi une meilleure qualité audio que les supports analogiques existants à l'époque. Le CD a révolutionné l'industrie de la musique en offrant une meilleure qualité sonore et une durée de vie plus longue que les disques vinyles ou les cassettes audio.

Dans les années 1990, le Digital Versatile Disc (DVD) a été développé comme une évolution du CD, offrant une capacité de stockage beaucoup plus élevée et la possibilité de stocker des vidéos de haute qualité. Le DVD est devenu le format standard pour la distribution de films et de programmes vidéo, remplaçant rapidement les cassettes VHS.

Au début des années 2000, un autre type de disque optique, le Blu-ray, a été développé. Le Blu-ray offre une capacité de stockage encore plus élevée que le DVD et permet de stocker des vidéos haute définition (HD) et ultra haute définition (UHD). Il est devenu le format de choix pour les amateurs de cinéma et les passionnés de jeux vidéo.


Disques Durs

Un disque dur est composé de plusieurs plateaux magnétiques montés sur un axe central. Chaque plateau possède deux surfaces magnétiques où les données sont stockées. Au-dessus de chaque surface se trouve une tête de lecture/écriture (TLE) montée sur un bras mobile. Les TLE lisent et écrivent les données en générant un champ magnétique pour changer l'orientation magnétique des grains sur le plateau. Les pistes concentriques sur chaque surface du plateau stockent les données, divisées en secteurs de base de 512 octets. Lorsqu'on souhaite accéder aux données, le bras déplace les TLE vers la piste appropriée pour la lecture ou l'écriture. Les disques durs utilisent ce processus pour stocker et récupérer les données rapidement et efficacement.

L'histoire des disques durs remonte aux années 1950, lorsque les premières recherches sur le stockage magnétique ont été entreprises par plusieurs entreprises, dont IBM. En 1956, IBM a commercialisé le RAMAC 305, considéré comme le premier disque dur de l'histoire. Il était constitué de 50 plateaux magnétiques rotatifs de 24 pouces de diamètre et pouvait stocker jusqu'à 5 mégaoctets (Mo) de données, un exploit technologique remarquable à l'époque.

Au fil des décennies, les disques durs ont connu une évolution constante en termes de capacité, de taille et de performances. Dans les années 1960 et 1970, les disques durs étaient volumineux et coûteux, principalement utilisés dans les grands systèmes informatiques et les centres de données.

Au cours des années 1980, les disques durs ont commencé à être utilisés dans les ordinateurs personnels, ce qui les a rendus plus accessibles aux utilisateurs individuels. Les capacités de stockage ont progressivement augmenté pour atteindre des mégaoctets, puis des gigaoctets dans les années 1990.

Au tournant du siècle, les disques durs ont continué à évoluer rapidement, avec des capacités de stockage qui ont atteint des téraoctets. Les disques durs sont devenus plus petits, plus rapides et moins chers, ce qui les a rendus omniprésents dans les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau, les serveurs et autres dispositifs de stockage.

Cependant, avec l'avènement des technologies de mémoire flash, tels que les SSD (Solid State Drive), les disques durs ont commencé à faire face à une concurrence sérieuse. Les SSD offrent des performances plus rapides, une consommation d'énergie réduite et une plus grande durabilité, ce qui les rend idéaux pour les appareils mobiles et les ordinateurs haut de gamme.

Malgré cela, les disques durs continuent d'être largement utilisés dans de nombreux domaines, notamment le stockage de données à grande échelle, les centres de données, la surveillance vidéo, les systèmes de sauvegarde, etc. En raison de leur coût par gigaoctet inférieur et de leur capacité de stockage élevée, les disques durs restent une solution privilégiée pour le stockage à grande échelle et les applications nécessitant des capacités de stockage massives.


Disquettes

Le fonctionnement des disquettes est basé sur la technologie d'enregistrement magnétique, similaire à celle des disques durs. Chaque disquette est constituée d'un mince disque en plastique recouvert d'une couche magnétique. Pour écrire des données sur la disquette, une tête de lecture/écriture magnétique (TLE) envoie un courant électrique à travers la tête pour créer des changements magnétiques sur la surface du disque. Pour lire les données, la TLE détecte les changements magnétiques déjà présents sur la surface du disque.

L'accès aux données sur une disquette se fait séquentiellement, ce qui signifie que l'ordinateur doit parcourir les pistes une par une pour atteindre l'information souhaitée. Cela rendait le temps d'accès aux données relativement lent par rapport à d'autres supports de stockage plus modernes.

L'histoire des disquettes remonte aux années 1970. Elles ont été développées comme une solution portable pour le stockage de données, permettant aux utilisateurs de transférer des informations d'un ordinateur à un autre.

Les premières disquettes étaient généralement de 8 pouces (environ 20 cm) de diamètre et avaient une capacité de stockage relativement faible, de l'ordre de quelques kilooctets (Ko). Elles étaient utilisées dans les premiers ordinateurs personnels et systèmes informatiques. Cependant, en raison de leur taille et de leur coût élevé, les disquettes de 8 pouces ont été remplacées par des disquettes plus petites.

Dans les années 1980, les disquettes de 5,25 pouces (environ 13 cm) sont devenues populaires. Elles avaient une capacité de stockage allant jusqu'à 1,2 mégaoctets (Mo). Les disquettes de 5,25 pouces étaient couramment utilisées dans les ordinateurs personnels de l'époque pour le stockage de fichiers, de logiciels et de jeux.

Dans les années 1990, les disquettes de 3,5 pouces (environ 9 cm) sont devenues le format standard. Elles avaient une capacité de stockage de 1,4 mégaoctets (Mo) et étaient largement utilisées dans les ordinateurs portables et de bureau. Les disquettes de 3,5 pouces étaient faciles à transporter et ont été utilisées pendant de nombreuses années comme moyen de transfert de fichiers et de sauvegarde.


Gazette LITP

Le LITP (Laboratoire d’Informatique Théorique et Pratique) est un laboratoire entièrement consacré à la recherche en informatique théorique, avec des applications aux langages de programmation et à d'autres domaines du génie logiciel.

Le principal domaine de recherche du LITP est le développement de méthodes mathématiques en informatique. Cette activité est menée en collaboration avec le département de mathématiques et le département d'informatique.

Marcel-Paul Schutzenberger, Maurice Nivat, ainsi que Louis Nolin fondent le laboratoire en 1972. Ce laboratoire est le premier grand laboratoire d'informatique fondamentale créé en France et lui ont succédé au sein de Paris VII les laboratoires LIAFA (Laboratoire Informatique, Algorithmique Fondamentale et Automates), PPS (Preuves, Programmes et Systèmes), et aujourd'hui l'IRIF (Institut de Recherche en Informatique fondamentale).

Une gazette hebdomadaire a été créée au sein du laboratoire afin de permettre au personnel de raconter leurs voyages, les nouvelles avancées scientifiques, les naissances de leurs enfants et tout autre changement dans leur vie personnelle. Il était aussi possible de mettre en avant la vente de biens comme du vin ou des fromages.

H61M-DGS

La H61M-DGS est une carte mère fabriquée par ASRock, un fabricant de matériel informatique. La carte mère H61M-DGS est conçue pour les processeurs Intel Core de la série 2e et 3e génération, compatibles avec le socket LGA 1155. Un socket est un connecteur utilisé pour interfacer un processeur avec une carte mère. Le socket LGA 1155 est spécifique aux processeursIntel Core de deuxième et troisième générations.

Elle est au format Micro-ATX, un format de carte mère réduite, ce qui la rend compatible avec une grande variété de boîtiers d'ordinateur notamment les plus compacts.

Une carte mère est le circuit imprimé qui supporte la plupart des composants et des connecteurs nécessaires au fonctionnement d'un Compatible PC, soit un pc dont l'architecture est compatible avec l'IBM 5150. Elle est essentiellement composée de circuits imprimés et de ports de connexion qui assurent la liaison de tous les composants et périphériques propres à un micro-ordinateur (disques durs (HDD/SSD), mémoire vive (RAM pour Random Access Memory), microprocesseur, cartes filles, etc.) afin qu'ils puissent être reconnus et configurés par le microprocesseur grâce au programme contenu dans le BIOS (Basic Input Output System ou système élémentaire d'entrée/sortie ) devant effectuer la configuration et le démarrage correct de tous les équipements.

Un circuit imprimé (ou PCB de l'anglais printed circuit board) est un support, en général une plaque, permettant de maintenir et de relier électriquement un ensemble de composants électroniques entre eux.

La H61M-DGS était une carte mère abordable et polyvalente, offrant des fonctionnalités de base pour la construction d'un ordinateur de bureau. Elle convenait aux utilisateurs qui recherchaient une solution simple et fiable pour leurs besoins informatiques quotidiens.

HP-UX System Administration Handbook & Toolkit

Dans cet ouvrage, Marty Poniatowski propose une couverture avancée des questions les plus importantes en matière d'administration système sous HP-UX. Il met aussi en avant une bibliothèque d'outils de pointe pour l'administrateur système.

Ce livre fournit tout un ensemble d'outils pour la gestion de l'administration système afin de réaliser la gestion des comptes, la sécurité, la sauvegarde et la restauration, la configuration du noyau, les périphériques, les imprimantes, le contrôle des performances, la gestion des logiciels et bien plus encore.


  • Marty Poniatowski


HP Procurve 1600m

Les commutateurs HP ProCurve Switch 1600M sont des commutateurs multiport qui peuvent être utilisés pour construire des réseaux de groupes de travail de haute performance. Ces commutateurs sont des dispositifs de stockage et de transfert qui offrent une faible latence pour les réseaux à grande vitesse.

HP ProCurve était la branche réseau de HP de 1998 à 2010 et était associée aux produits qu'elle vendait. Le nom de la division a été changé en HP Networking en septembre 2010 après le rachat de 3Com par HP.

Le commutateur et le routeur se ressemblent, en effet, ils permettent de distribuer la connexion entre plusieurs appareils. Mais il ne faut pas pour autant les confondre. Un routeur est un appareil qui permet la communication entre votre ordinateur et Internet, alors qu’un commutateur (ou switch) permet de connecter plusieurs appareils au sein d’un même réseau Ethernet.


IBM 5150

Au début des années 1980, IBM a voulu participer, eux aussi, à la création des ordinateurs personnels qui étaient en vogue à ce moment-là, en particulier avec l'Apple ][.

Ils ont demandé à Digital Research de leur fournir un système d'exploitation, mais ces derniers ont refusé. Ils se sont donc tournés vers une entreprise plus petite Microsoft. Ce dernier sera la base de MS-DOS qui est toujours présent dans Windows de nos jours.

Le succès de l'ordinateur est tel qu'il existe désormais une catégorie d'ordinateurs dite Compatible PC qui désignent les ordinateurs qui se comportent comme l'IBM PC. De nos jours, la majorité des ordinateurs personnels sont des Compatible PC.


Indigo 2

L'Indigo 2 était une station de travail haut de gamme introduite par Silicon Graphics, Inc. (SGI) en 1992. Elle faisait partie de la série de stations de travail Indigo et était considérée comme une évolution de l'IRIS Indigo. Il existait en parallèle une version portable, le SGI Indy et une version supercalculateur le SGI Onyx

Il était réputée pour ses capacités graphiques exceptionnelles. Elle disposait d'une carte graphique intégrée, prenant en charge des résolutions élevées et des performances graphiques en temps réel. L'Indigo2 était largement utilisée dans les industries créatives, notamment le cinéma, les jeux vidéo, la modélisation 3D et l'animation. Elle était appréciée pour sa puissance de calcul, ses capacités graphiques avancées et sa fiabilité.

C'était l'une des premières stations de travail à atteindre 1 Go de mémoire vive grâce à ses douze emplacements. Cependant, il était impossible de tous les remplir sous risque de surchauffe de la machine. On ne pouvait en remplir au maximum seulement huit nous limitant alors à 512 Mo. Ce problème a été réglé plus tard quand les barrettes de RAM étaient de meilleures qualités.

L'Indigo 2 a contribué à l'établissement de SGI en tant que leader dans le domaine des stations de travail graphiques qui continuera d'affirmer sa position avec le successeur la station de travail SGI Octane


IRIS Indigo

L'IRIS Indigo est une station de travail introduite par Silicon Graphics, Inc. (SGI) en 1991.

L'Indigo est considéré comme l'une des stations de travail graphiques les plus performantes de son époque et n'avait pas d'égal dans le domaine du rendu graphique 3D. Il y avait plusieurs cartes graphiques en fonctions des besoins et des moyens, des cartes relativement basiques, mais performantes, et d'autres extrêmement performantes, mais plus onéreuses. La plus basique n'était qu'un Tampon de trame ce qui permet d'afficher facilement les applications bureautiques sur un ou deux écrans. Les autres versions sont XS, XZ, et Elan graphics qui comportent respectivement un, deux et quatre des Geometry Engine (Moteur Géométrique) qui leur permettait de générer les modélisations 3D.

L'IRIS Indigo a contribué à la renommée de SGI dans le domaine des stations de travail graphiques et a été un choix populaire pour les professionnels de l'industrie créative tout comme son successeur l'Indigo 2.

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JCL

Le Job Control Language (JCL) est un langage de script spécifique aux systèmes mainframe IBM z/OS, qui joue un rôle essentiel dans l'automatisation et la gestion des travaux informatiques. Il permet aux utilisateurs de décrire les tâches à effectuer, les programmes à exécuter, les fichiers d'entrée et de sortie, les ressources nécessaires (mémoire, unités de stockage, etc.), et les dépendances entre les différentes étapes d'un travail.

Le JCL est principalement utilisé pour le traitement par lots (processing) sur les ordinateurs centraux, où des travaux récurrents ou volumineux sont effectués de manière planifiée et automatisée. Cela inclut des tâches telles que le traitement de données massives, les sauvegardes, les rapports périodiques, etc.

L'exécution d'un job JCL se fait en soumettant le script au système d'exploitation z/OS. Le système traite le JCL, lance les programmes spécifiés, gère l'accès aux ressources système et assure l'ordonnancement des travaux pour une exécution efficace et fiable.


Langages Algébriques

Cet ouvrage a été conçu dans les Pyrénées au cours de la première édition de l'Ecole de Printemps d'Informatique Théorique. La théorie des langages avait déjà suscité en France, sous l'impulsion de M.P. Schützenberger, de nombreuses vocations d'où sont issues des théories originales qui continuent à donner lieu à des travaux remarquables. Il importait de réunir spécialistes, jeunes chercheurs et utilisateurs de ces théories pour en faire le point et en favoriser le développement par la confrontation des idées. C'est la raison pour laquelle cette manifestation a été organisée. Depuis, d'autres Ecoles de Printemps ont été consacrées aux grands chapitres de l'informatique théorique : l'algorithmique, les monoïdes syntactiques, les schémas de programme et tout dernièrement les séries formelles.

La théorie des langages est née il y a plus de vingt ans des préoccupations des logiciens (Kleene) et des linguistes (Chomsky). Dévolue initialement à l'illustration de propriétés d'indécidabilité et à un essai de modélisation des langues naturelles, elle a trouvé sa voie avec l'avènement de l'informatique. Bien adaptée à la formalisation des langages de programmation,; elle a été utilisée pour la résolution de problèmes d'analyse syntaxique, d'où les appellations anglaises de certaines classes de langages : mathématiques


La Programmation sous UNIX

Cet ouvrage a pour objectif de présenter le système UNIX tant d'un point de vue externe par la présentation de ses principales caractéristiques que d'un point de vue interne par celle des différents appels-systèmes à destination des concepteurs de programmes. Il peut être découpé en deux grandes parties : la première est consacré à l'interface entre le système les utilisateurs (langages commandes, éditeurs) et la seconde à l'interface entre le système et les applications développées par les utilisateurs (entrées-sorties, gestion des processus et communication entre processus). Y sont présentés les derniers développements du système, en particulier les aspects réseaux et les mécanismes de communication introduits dans la version System V. Un chapitre particulier est naturellement consacré au langage C, dans lequel sont écrits les différents exemple illustrant la programmation sus UNIX et un autre à un certain nombre d'outils disponibles pour mettre au point et maintenir des programmes.

Ce livre est le résultat de l'expérience pédagogique de son auteur que ce soit dans le domaine de la programmation en général ou d'UNIX en particulier, ce livres trouvant son origine dans différents cours rédigé pour les étudiants de la licence d'informatique de l'Université Paris VII où Jean-Marie Rifflet est maître de conférence. Ce livre est non seulement un guide pour un premier contact avec le monde UNIX, les différents concepts y sont en effet expliqués clairement, illustrés de nombreux exemples simples et accompagnés d'exercices, mais doit constituer également pour les utilisateurs plus expérimentés un complément indispensable aux manuels en ligne du système.


Logo, des Ailes pour l'Esprit

Loin des discours abstraits, cet ouvrage présente le langage LOGO à travers de nombreux exemples de programmes. Dans un style que n'aurait pas désavoué le “Petit Prince”, Horacio C. Reggini expose ici magistralement ce nouveau type de pensée qui ouvre un accès à la fois responsable et créatif à la nouvelle société informatique


  • Horacio C. Reggini

Macintosh PowerBook G3

Le Macintosh PowerBook G3 est une ligne d'ordinateurs portables lancée par Apple en 1997. Il faisait partie de la série PowerBook, qui était la gamme d'ordinateurs portables d'Apple à l'époque. Le PowerBook G3 a été conçu pour offrir des performances améliorées et une expérience utilisateur avancée. Ses caractéristiques techniques rivalisaient avec le tout nouveau Power Macintosh G3 Desktop qui était une référence en termes de puissance.

Néanmoins, la version “standard” n'a durée que six mois laissant place aux PowerBook Série G3 qui utilisaient des boîtiers plus fins et laissait pour la première fois aux clients la possibilités de configurer la machine à l'achat en fonctions des besoins.

La version série G3 ou WallStreet, a été elle aussi remplacé en 1999, soit un an après la sortie du WallStreet par le PowerBook G3 Bronze ou Lombart. Cette fois, le Lombart rivalisait avec le plus puissant des Power Mac, le Power Macintosh G3 (Bleu et Blanc).

Le premier Macintosh PowerBook G3 est le seul ordinateur Apple équipé de la puce PowerPC G3, qui ne soit pas compatible avec MAC OS X devenu MacOS.


Matériel et Logiciel

Pour développer des produits l'homme de métier entend disposer, pour le moins, d'un matériel complété par un logiciel qui lui permette tout d'abord de désigner ses données de façon honnête et de les traiter uniformément quel que soit le support qu'il leur assigne dans l'instant ; d'exprimer ensuite sa pensée dans un langage-objet et un langage d'ordres qui soient l'amorce de tous langages futurs ; d'user enfin, par un simple jeu d'écriture, des programmes qu'il a écrits à diverses époques ou qu'il emprunte au fonds commun.

C'est ce que le logiciel de base doit fournir ; et la machine doit être conçue pour lui apporter de l'aide matérielle souhaitable. L'harmonie de l'ensemble à sa source dans une parfaite entente des électroniciens et des informaticiens : deux mondes séparés auxquels cet ouvrage essaie d'offrir une langue commune.

Le tome 1 décrit une première étape de la réalisation où le logiciel se réduisait à une paraphrase du langage-machine et au moniteur, le matériel subvenant à ses besoins les plus criants.

Le tome 2 mène le projet à son terme en analysant point par point chacun des ses aspects et en disant comment matériel et logiciel peuvent concourir à son achèvement.


  • Louis Nolin


Merci, Maurice

Avec la publication de cet ouvrage, la communauté de l'informatique théorique souhaite célébrer la carrière et les prouesses de Maurice Nivat suite à son départ à la retraite en 2001. Elle souhaite par ailleurs exprimer sa plus grande gratitude pour sa contribution et tous ses accomplissements qui ont tant fait pour le développement de cette discipline.

Tout au long de sa carrière, Maurice Nivat a été l'une des figures les plus influentes dans l'histoire de l'informatique théorique. Sa notoriété découle de ses nombreuses recherches fondamentales dans une grande variété de sujets ainsi que la qualité de ses enseignement et de son rôle dans la création et la reconnaissance de l'informatique théorique comme une science à part et respectée des autres disciplines plus anciennes.

Une grande partie de ces résultats a été obtenue grâce à l'énergie et à la vision intellectuelle de Maurice Nivat en tant que fondateur et rédacteur en chef de “Theoretical Computer Science”, la revue qu'il a dirigée au cours des vingt-cinq dernières années et qui, depuis sa création en 1975, s'est imposée comme une référence dans le domaine de l'informatique et de la recherche.



Minitel

Le Minitel (ou Médium interactif par numérisation d'information téléphonique) est un petit terminal informatique passif destiné à la seule connexion au service Télétel français de Vidéotex. Son fournisseur standard pour les PTT, développeur du réseau à partir de technologies mises au point par le CNET, était l'entreprise Alcatel. Cependant, plusieurs autres fournisseurs ont proposé des équipements spécifiques pour une clientèle plus exigeante comme Matra ou Radiotechnique de Phillips.

Les serveurs (n° de téléphone) auxquels les opérateurs se connectaient avec un Minitel étaient appelés des services Télétel. Ces appareils étaient des passerelles vers le réseau du même nom basé sur Transpac, qui permettait de mettre en relation les Minitels avec les serveurs des prestataires de service. L'utilisateur pouvait donc se connecter par l'intermédiaire de clavier à divers services télématiques publics ou privés. L'application la plus connue était l'annuaire électronique (code 3611). On peut citer aussi la météo nationale, les horaires SNCF. Le réseau Minitel fut pendant plusieurs années le prototype et le plus important réseau mondial de commerce électronique

Selon France Telecom, en février 2009 le réseau de Minitel comptait 10 millions de connexions mensuelles (4 000 codes de services Vidéotex) dont 1 million sur le 3611 annuaire électronique. On comptait encore 2 millions d'utilisateurs en 2010. La fermeture du service a été reportée au 30 juin 2012.


MS-6309

La MSI MS-6309 est une carte mère fabriquée par MSI (Micro-Star International), une société taïwanaise spécialisée dans la fabrication de matériel informatique. La MSI MS-6309 était une carte mère destinée aux ordinateurs de bureau et a été commercialisée à la fin des années 1990. Elle est destinée aux processeurs au format Socket 370 comme les Pentium III FC-PGA, Celeron PPGA et Cyrix III.

Sur la carte, on retrouve le système D-LED spécifique aux cartes mères MSI. Ce système composé de 4 LED bicolores suit, par un code de couleurs, la procédure de démarrage du système qui vous permettra lors d'un éventuel blocage de déterminer d'où provient la panne et donc d'éliminer un temps de recherche fastidieux.


Mémoire à Tores Magnétiques

La mémoire à tores magnétiques, également connue sous le nom de mémoire à tores de ferrite, est une forme de mémoire magnétique utilisée dans les premiers systèmes informatiques et constituait alors leur mémoire centrale. Elle a été développée en 1955 et était couramment utilisée jusqu'au développement de mémoires à semi-conducteurs plus rapides et plus compactes en 1975.

Il y avait souvent plusieurs grilles de tores de ferrite (petits anneaux en matériau magnétique (la ferrite), organisés en matrice) superposée. Par exemple trois grilles superposée de notre modèle avait une capacité de 2 Ko. Chaque tore de ferrite stockait un bit. Leur valeur (0 ou 1) était déterminée par le sens du champ magnétique, initialement défini grâce aux fils électriques traversant les anneaux aimantés. Leur valeur peut être modifiée en changeant la variation du champ.

La lecture est effectuée en envoyant de nouveau un courant de lecture dans l'un des fils, ce qui permet de détecter la magnétisation actuelle du tore. Selon l'état du tore, ce courant va inverser le champ magnétique dans le tore ou pas. On mesure alors ce changement afin de connaître la valeur initiale. Cette lecture du contenu du tore est destructrice. Elle remet le contenu à zéro, ce qui nécessite de réécrire le contenu antérieur du tore pour rétablir sa valeur.

Elle est utilisée jusqu’en 1986 dans la navette spatiale américaine Challenger, du fait de sa robustesse vis-à-vis des rayonnements.


NCD Explora 451

La gamme explora, chez Network Computing Devices, correspond à une ligne de clients légers (également appelé thin clients). Alors que le NCD Explora 400 propose une solution Windows, le NCD Explora 700 se tourne plutôt du côté d'Unix, tout en proposant des capacités plus étoffées.

Les deux séries sont des clients légers, c'est-à-dire qu'elles nécessitent un serveur pour leur bon fonctionnement, même si elles sont suffisamment équipé pour être un minimum autonome. Ce principe de client léger n'est pas nouveau. en effet au début de l'informatique, il y avait souvent de grosses machines performantes qui s'occupait de faire le traitement et d'autres qui étaient destinées aux clients. Nous pouvons retrouver ce principe encore aujourd'hui avec les supercalculateurs. Néanmoins, dans les années 1990, avec l'augmentation fulgurante de la puissance des ordinateurs, les postes client n'avait plus besoin de se connecter pour travailler. Le réseau ne servait plus alors qu'à stocker des données, mais pas à apporter une puissance permettant un traitement. Cependant, le coup de maintenance de ces machines étaient assez énorme entre un matériel défectueux et des systèmes d'exploitation non fiables. Il a donc été choisi de revenir sur des machines plus simples, plus fiable et moins chères.


Netra X1

Le Sun Netra X1 est un serveur rackable de petite taille fabriqué par Sun Microsystems. Il a été conçu pour offrir des performances fiables et une grande capacité de traitement dans les environnements de réseau et de télécommunications. Un serveur rackable est un serveur qui peut être mis dans des racks (grande armoire de serveurs) où il sera connecté à d'autres serveurs pour former un centre de données.

Il s'agit d' un serveur rackable de 1U, ce qui signifie qu'il occupait un seul espace dans une armoire serveur standard. Son boîtier compact permettait une installation facile dans des espaces restreints, ce qui le rendait idéal pour les centres de données ou les environnements où l'espace était limité.

Il est basé sur une architecture de processeur SPARC (Scalable Processor Architecture) et utilisait un processeur UltraSPARC IIe cadencé à des vitesses allant jusqu'à 550 MHz. Avec en plus 2 Go de RAM, il offrait des performances adaptées aux applications réseau et de télécommunications, avec une puissance de traitement suffisante pour gérer des charges de travail intensives.

Le Sun Netra X1 était principalement utilisé dans les infrastructures de réseau et de télécommunications, où sa fiabilité, ses performances et sa taille compacte étaient appréciées. Il pouvait être utilisé pour des applications telles que les routeurs, les commutateurs, les serveurs de fichiers et les pare-feu.

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NeXTstation

La NeXTstation est une station de travail introduits par NeXT en 1990. Ils ont été conçus et commercialisés par la société fondée par Steve Jobs après son départ d'Apple. NexT a été fondé dans le but de concevoir des ordinateurs pour les établissements scolaires et universitaires.

Il s'agit du prédécesseur du NeXTcube qui n'a pas rencontré de succès dû à son prix élevé. La NeXTStation était une mise à jour du NeXTCube, plus abordable et dont 50 000 unités se sont vendues sans compter les partenariats avec les différents gouvernements.

Les NEXTstations étaient assez populaires auprès des développeurs, des concepteurs, des chercheurs et des universités. Elles étaient largement utilisées dans les domaines de la programmation, du développement logiciel, de la conception graphique, de la recherche scientifique et de l'éducation. L'héritage des NEXTstations se retrouve dans Apple et en particulier dans MacOS qui est une mise à jour de NEXTSTEP basé sur C et Objective-C.

C’est sur un NeXTCube que Tim Berners-Lee développe le WorldWideWeb au CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire).


Oric Atmos

L'Oric Atmos est le deuxième ordinateur de Oric sorti en 1984. Il s'agit de la suite de l'Oric-1. Il reprend la base de ce dernier en l'améliorant notamment au niveau du clavier et de la mémoire.

Suites aux nombreux défaut de l'Oric-1 et de son clavier, l'Oric Atmos possède un clavier mécanique résolvants tous les problèmes de son prédécesseur. Il y a eu aussi une mis à jour du Basic intégré en version 1.1, ce qui rend incompatible tous les programmes crées sur l'Oric-1 qui possède la version 1.0.

L'Oric Atmos était tout de même populaire en Europe, en particulier au Royaume-Uni et en France, où il a connu une certaine réussite auprès des utilisateurs et des développeurs. Il offrait une expérience informatique abordable et ludique, permettant aux utilisateurs de profiter de jeux, de programmation et de diverses activités sur leur propre ordinateur à domicile.

L'Oric Atmos a été élu ordinateur de l'année 1984


Power Mac G4

Le Power Mac G4 est une ligne d'ordinateurs de bureau conçue et fabriquée par Apple. Il a été lancé en 1999 en tant que successeur du Power Mac G3 et a été commercialisé jusqu'en 2004. Le Power Mac G4 était réputé pour sa puissance, sa flexibilité et sa capacité à gérer des tâches exigeantes, notamment dans le domaine de la création graphique et du traitement multimédia.

Il possédait le même châssis que le dernier modèle du Power Macintosh G3, le Power Macintosh G3 (Bleu et Blanc). D'abord équipé de processeurs PowerPC G4 cadencés à 500 MHz et plus (aujourd'hui on est de l'ordre du GHz), Apple a décidé de réduire la cadence des processeurs sans changer le prix des machines ce qui a créé une polémique. Cela était dû à l'incapacité de Motorola de produire les processeurs.

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ProCurve 10Base-T 12M/24M

Les routeurs ProCurve 10Base-T 12M de HP étaient un moyen simple et peu coûteux de construire un nouveau réseau ou d'étendre un réseau existant. Ils possèdent douze ports 10BASE-T pour la version 12M et vingt-quatre ports pour la version 24M. Il est possible d'ajouter des modules afin d'adapter les commutateurs aux besoins de l'entreprise.

Ils embarquent un gestionnaire capable de détecter de manière proactive les problèmes de réseau courants, notamment les cartes d'interface réseau et les câbles défectueux ainsi qu'une topologie de réseau incorrecte, et les corrige si possible. Ils disposent également de capacités de gestion à distance afin de maintenir des performances optimales. Les fonctions de gestion avancées comprennent la prise en charge complète de SNMP, RMON, la surveillance du trafic et l'isolation des pannes. Il existe également une sécurité complète pour les groupes de travail, y compris la prévention des intrusions, la désactivation automatique des ports et un système d'alarme.

HP ProCurve était la branche réseau de HP de 1998 à 2010 et était associée aux produits qu'elle vendait. Le nom de la division a été changé en HP Networking en septembre 2010 après le rachat de 3Com par HP.


RAM

Dans les années 1970, la RAM (Random Access Memory ou Mémoire à Accès Aléatoire) à semi-conducteurs a fait son apparition. Les premières puces de mémoire RAM à semi-conducteurs étaient composées de transistors individuels et de condensateurs, ce qui les rendait relativement volumineuses et coûteuses. Cependant, au fil des avancées technologiques, les puces de mémoire sont devenues plus petites et moins chères.

L'une des avancées majeures dans l'histoire de la RAM a été l'introduction de la mémoire DRAM (Dynamic Random Access Memory) dans les années 1970. La DRAM utilise des condensateurs pour stocker les données, ce qui permet d'obtenir une plus grande densité de stockage par rapport aux mémoires statiques à semi-conducteurs précédentes. La DRAM est devenue la forme de RAM la plus couramment utilisée dans les ordinateurs personnels et autres appareils électroniques. La SRAM est plus rapide que la DRAM car elle n'a pas besoin de se rafraîchir constamment pour conserver les données. Cependant, la SRAM est plus coûteuse et moins dense que la DRAM, elle est donc généralement utilisée dans des applications où la vitesse est critique, comme les caches de processeur.

Dans les années 1980 et 1990, les ordinateurs personnels sont devenus de plus en plus populaires, et la demande de RAM a explosé. Les fabricants de semi-conducteurs ont continué à innover pour augmenter la capacité et la vitesse de la RAM tout en réduisant sa taille et son coût. La SDRAM (Synchronous Dynamic Random Access Memory) est devenue le standard de facto dans les années 1990, offrant des améliorations significatives en termes de vitesse de transfert de données.

Au fil des années, la technologie de la RAM a continué à évoluer pour augmenter la capacité, la vitesse et l'efficacité énergétique. De nos jours, les ordinateurs utilisent principalement la SDRAM pour leur mémoire principale, tandis que la SRAM est utilisée dans des applications où la vitesse est primordiale, comme les caches et les mémoires embarquées.


SPARCstation IPX

La SPARCstation IPX est une station de travail introduit par Sun Microsystems en 1991. Il fait partie de la série SPARCstation et était conçu pour offrir une puissance de calcul et des performances graphiques élevées dans un format compact. La version non compacte est la SPARCstation 2.

Elle est le successeur de la SPARCstation IPC, la première SPARCstation compacte au format “lunchbox”. L'IPX est deux fois plus performante que l'IPC avec un processeur Weitek sous une architecture SPARC ayant une fréquence de 40 MHz ou 80 MHz selon le modèle. Elle peut en plus avoir jusqu'à 64 Mo de mémoire vive.

La SPARCstation IPX était utilisée dans divers domaines, tels que la conception assistée par ordinateur (CAO), la modélisation 3D, la recherche scientifique et l'analyse de données. Son format compact en faisait un choix populaire pour les espaces de travail limités.

Elle a contribué à la réputation de Sun Microsystems en tant que fournisseur de stations de travail UNIX hautement performantes et fiables.


Sun Ray 2

Le Sun Ray 2 est un client léger conçu et fabriqué par Sun Microsystems (plus tard acquis par Oracle Corporation). Il a été lancé en 2007 et faisait partie de la gamme de produits Sun Ray, qui proposait des solutions de virtualisation et de postes de travail déportés. La ligne de production Ray a été lancée en 1999 et terminée en 2014 par Oracle

Un client léger nécessite un serveur pour leur bon fonctionnement, même si il est suffisamment équipé pour être un minimum autonome. Ce principe de client léger n'est pas nouveau. en effet au début de l'informatique, il y avait souvent de grosses machines performantes qui s'occupait de faire le traitement et d'autres qui étaient destinées aux clients. Nous pouvons retrouver ce principe encore aujourd'hui avec les supercalculateurs. Néanmoins, dans les années 1990, avec l'augmentation fulgurante de la puissance des ordinateurs, les postes client n'avait plus besoin de se connecter pour travailler. Le réseau ne servait plus alors qu'à stocker des données, mais pas à apporter une puissance permettant un traitement. Cependant, le coup de maintenance de ces machines étaient assez énorme entre un matériel défectueux et des systèmes d'exploitation non fiables. Il a donc été choisi de revenir sur des machines plus simples, plus fiable et moins chères.


Tex Fonts Sample

Ce livre montre les de polices de texte prises en compte dans LaTeX un langage utilisée pour écrire des documents scientifiques entre autres.


Théorie des codes

Cet ouvrage rassemble les textes exposées à l'Ecole de Printemps d'Informatique théorique de 1979 sur la théorie des codes. Ces exposées ont été présentés en deux parties qui correspondent pour l'une, à un survol des éléments de cette théorie et, pour l'autre à des développements plus spécialisés sur ce sujet ou dans des domaines voisins.

Cette division correspond d'ailleurs à la vocation de ces Ecole de Printemps qui sont à la fois e lieu de présentation d'un domaine de recherche à des non spécialistes et d'échanges d'informations sur les développement récents.

La première partie, qui est donc à vocation hautement pédagogique correspond à sept exposés par JM. Boë, Y. Cesari, R. Cori, G. Hansel et D. Perrin. (certains ayant poussé le zèle jusqu'à faire deux exposés). Elle commence par un texte de M.P. Schützenberger, qui a inauguré ces journées par une conférence générale sur le problème des codes. Ce texte, qui date de 1965, n'a jamais encore été publié. Son insertion ici présente à la fois l'avantage de le rendre enfin accessible et l'intérêt de montrer ce qui, dans cette problématique a (ou n'a pas) changé depuis cette époque.

Dans la deuxième partie figurent des conférences sur les codes eux-mêmes comme ceux de A. de Luca, c. Choffrut, G. Lallement, J.F. Perrot et A. Restivo; il s'y ajoute un certain nombre de conférences sur des sujets variés reliés de près ou de loin aux codes : sur la théorie des variétés (J.E Pin et H. Straubing), sur la combinatoire du monoïde libre (J.P Duval), sur la théorie des automates (K. Hashijuchi et C. Reutenauer), les codes correcteurs d'erreurs (P. Camion), ou la complexité des algorithmes (J. Vuillemin). On y trouve aussi le résumé de la conférence faite dans une session spéciale, par le Professeur R.C Lyndon sur la combinatoire du groupe libre.


* Dominique Perrin

Théorie des Langages et Automates

LA théorie des langages formels est née d'une tentative de modélisation des langues naturelles. Son adéquation à la description des langages de programmation a entraîné son développement très rapide. La théorie des langages est extrêmement utilisée dans de nombreux domaines informatiques, dont elle constitue l'un des fondements. A ce titre, elle est enseignée dans la plupart des grandes écoles et des universités


  • Jean-Michel Autebert

TI-59

La TI-59 est une calculatrice programmable scientifique produite par Texas Instruments (TI) dans les années 1970. Elle a été largement utilisée par les étudiants, les ingénieurs et les professionnels des sciences et de l'ingénierie en raison de ses capacités de calcul avancées et de sa programmabilité. Ses performances et son prix (environ 300 $) la rendent également plus attractive par rapport aux ordinateurs de l'époque (Apple ][, TRS-80) beaucoup plus coûteux.

Elle est la première calculatrice à intégrer un emplacement pour ajouter une carte d'extension ROM amovible contenant jusqu'à 5 000 instructions pour les modules de bibliothèques de programmes Texas Instruments, les applications professionnelles dédiées ou les jeux.

Sa mémoire est volatile, c'est-à-dire qu'une fois éteinte, les données et programmes enregistrés sont perdus. En contrepartie, la TI-59 intègre, sous l'afficheur, un petit lecteur/enregistreur de cartes mémoires permettant de sauvegarder les programmes sur de fines cartes magnétiques d'environ 15 × 50 mm. Le moteur d'entraînement de la carte magnétique avait néanmoins tendance à ponctionner la batterie de la TI-59 et le risque était de le voir caler, « faute de jus », en cours d'enregistrement. Laisser la TI-59 branchée à son chargeur était un moyen de prévenir ce genre de désagrément.

Il était également possible de la connecter à l'imprimante PC100.

Transductions Rationnelles, Application aux Langages Algébriques

Les transductions rationnelles sont devenues un des outils principaux de la théorie algébrique des langages formels. Les définitions principales et les théorèmes fondamentaux sont rassemblés dans cet ouvrage.

La démarche adoptée est inspirée par la séparation des parties “régulières” d'un monoïde en parties reconnaissables et parties rationnelles. Les transductions rationnelles se définissent en effet de façon naturelle comme applications dont le graphe associé est une partie rationnelle d'un monoïde (non libre), produit direct de deux monoïdes libres.


  • Jean-Michel Autebert
  • Luc Boasson

TRS-80

Le TRS-80 est une ligne d'ordinateurs personnels produite par Tandy (devenue aujourd'hui RadioShack) à partir de 1977 jusqu'au milieu des années 1980. Il a été l'un des premiers micro-ordinateurs largement disponibles et populaires. Ses principaux concurrents sont l'Apple ][ et le Commodore PET.

Doté d'un microprocesseur Zilog Z80, cadencé à 1,77 MHz, le modèle I dans sa première version dispose de 4 Ko de mémoire vive et de 4 Ko de mémoire morte (aujourd'hui, on est de l'ordre du GHz pour le processeur et de 4Go pour la mémoire vive et de 1 To pour la mémoire morte). Cette configuration rustique, lui aura valu le surnom de “Trash-80”. Son système d'exploitation TRSDOS souffrait aussi de nombreux bogues comme l'incapacité d'afficher une date postérieure à 1988.

Néanmoins, malgré ses défauts le TRS-80 reste une référence dans les micro-ordinateurs et un élément essentiel de l'histoire de l'informatique. Il a également été un franc succès et sera dérivé en une dizaine de modèles différents et sera copié sur toute une décennie.


Télétype Modèle 33

Le Télétype Model 33 est un téléimprimeur électromécanique conçu pour des travaux de bureautique. Il était moins cher que les machines précédentes de Teletype Corporation et a été conçu pour tenir dans de petits espaces et fonctionner environ deux heures par jour. Sa vitesse maximale de 10 caractères par seconde et le bruit qu'il produisait rendait son utilisations désagréable dans des environnements calmes.

Teletype a conçu ce modèle à l'origine pour la marine américaine et l'a commercialisé en 1963. Il existe trois versions du modèle 33 : l'ASR (Automatic Send and Receive), le KRS (Keyboard Receive and Send), qui ne dispose pas du lecteur de bande papier et de la perforatrice de l'ASR et le RO (Receive Only), qui n'a ni lecteur de bande papier, ni perforatrice, ni clavier. Le modèle 33 a été l'un des premiers produits à utiliser le code ASCII majuscule sur sept bits et a été largement utilisé avec les premiers mini-ordinateurs en raison de sa compatibilité et de son prix abordable.

UltraSPARC IIi

L'UltraSPARC IIi est un microprocesseur conçu par Sun Microsystems et est une version entrée de gamme de la famille des processeurs UltraSPARC qui possèdent l'architecture SPARC. Il a été introduit sur le marché en 1997 et a été largement utilisé dans les ordinateurs personnels et les stations de travail Sun. Le microprocesseur est le cœur des ordinateurs. Il est composé d'un circuit intégré, ou puce. Il permet d'effectuer des calculs complexes, de stocker des informations, de gérer et de transmettre des instructions.

L'UltraSPARC III est basé sur une architecture SPARC (Scalable Processor Architecture) et dispose d'un jeu d'instructions de 64 bits. Il utilise une architecture superscalaire, ce qui signifie qu'il peut exécuter plusieurs instructions simultanément pour améliorer les performances. Il possède également une vitesse d'horloge allant de 600 MHz à 900 MHz. Plus tard, d'autres versions améliorée pouvait même aller jusqu'à 1,2 GHz. Il est conçu pour fonctionner en configuration multiprocesseur, ce qui signifie qu'il peut être utilisé dans des systèmes comportant plusieurs processeurs travaillant ensemble pour exécuter des tâches de manière simultanée et parallèle. Cette capacité permet d'améliorer les performances des applications multitâches et des charges de travail intensives.

Il a joué un rôle clé dans l'évolution des architectures de processeurs SPARC et RISC (Reduced Instruction Set Computer), qui ont fortement influencé l'architecture ARM toujours utilisée avec par exemple la puce Apple M1 et Apple M2. Il a également a contribué à l'essor des systèmes Sun dans le domaine des serveurs et des stations de travail.


UNIX, 99 Exercices Corrigés

Ce recueil d'exercices corrigés prolonge et complète les deux livres du même auteur, “La programmation sous Unix” et “La communication sous Unix”. Il est l'occasion d'étudier à la loupe un certain nombre de phénomènes, pour certains typiques d'UNIX, pour d'autres plus généraux aux systèmes d'exploitation. L'étude détaillée des exemples qui y sont présentés et qui couvrent les différents aspects du système d'exploitation permettra au lecteur, qu'il soit étudiant ou développeur, d'envisager les différentes approches pour résoudre un problème en fonction des services offerts par le système et de mieux comprendre l'incidence de ses choix sur l'exécution de ses applications.


UNIX, Programmation et Communication

Conçu comme un guide de programmation système, cet ouvrage présente également une étude approfondie des mécanismes internes d'UNIX. Illustré par de nombreux exemples, il aborde successivement quatre aspects qui permettent au lecteur de progresser dans l'univers d'UNIX :

  • L'environnement UNIX avec les principales commandes, les interpréteurs de langages de commandes, les éditeurs de texte et la communication entre systèmes.
  • L'environnement de développement d'applications C sous UNIX avec les grandes caractéristiques du langage C, les principaux outils pour la mise au point et évaluation des programmes ainsi que les éléments et règles permettant le développement d'applications portables respectant la norme POSIX.
  • L'interface de programmation (API) entre les applications et le système ainsi que des aspects temps-réel.
  • Les applications réparties et leur développement avec une présentation des concepts essentiels relatifs aux réseaux, à Internet et ses protocoles ainsi qu'aux éléments permettant l'implantation d'applications réparties communiquant par sockets ou par appels de procédures distantes.

UNIX Administration : Systèmes et Réseaux

Cet ouvrage présente UNIX du point de vue de l'administrateur système. Il traite successivement de l'administration système, de l'administration réseau et de quelques services indispensables (gestionnaire d'impression, courrier électronique, statistiques, etc.).

Le parti pris de l'auteur est d'amener de façon naturelle les raisons qui président l'utilisation d'une commande et les conséquences de son exécution, en expliquant les phénomènes qui la rendent nécessaire. Cette approche devrait amener à une meilleure compréhension de son des problèmes d'administration et surtout à aboutir plus simplement à leur résolution.


  • Jean-Michel Moreno

VAXstation 3100

La VAXstation 3100 est station de travail fabriquée par Digital Equipment Corporation (DEC) dans les années 1980.

La VAXstation 3100 est basée sur l'architecture de l'ordinateur VAX (Virtual Address eXtension), qui était populaire à l'époque. Elle est conçue pour exécuter le système d'exploitation VMS (Virtual Memory System) de DEC. Elle était compatible avec de nombreux logiciels et langages de programmation couramment utilisés à l'époque, tels que le Fortran, le COBOL et le C. La série 3100 est déjà une version déclinée de la VAX 100 sorti en 1983 et qui sera décliné en neuf séries différente. La série 3100, comporte elle-même cinq modèles différents. Les modèles utilisaient des processeurs VAX avec des vitesses d'horloge allant de 5 à 25 MHz. La mémoire vive variait également en fonction du modèle, allant de quelques mégaoctets à plusieurs dizaines de mégaoctets.

La VAXstation 3100 était appréciée pour ses performances, sa fiabilité et sa compatibilité logicielle étendue. Elle a contribué à la popularité des ordinateurs VAX qui ont laissé une marque dans l'histoire de l'informatique.

La VAXstation du musée était la seule machine capable de fonctionner lors de température extrêmes (environ 50°C), alors que toutes les autres machines se sont arrêtées à cause de la surchauffe.


Weitek 3172

Le Weitek 3172 est un coprocesseur mathématique développé par la société Weitek Corporation dans les années 1980. Il était conçu pour améliorer les performances de calcul mathématique des ordinateurs personnels et des stations de travail de l'époque. Il a notamment été utilisée dans la SPARCstation.

Le Weitek 3172 offrait des fonctionnalités avancées pour les calculs mathématiques. Il prenait en charge des opérations telles que l'addition, la soustraction, la multiplication et la division en virgule flottante avec une précision élevée. Il disposait également d'instructions spéciales pour accélérer les calculs trigonométriques, logarithmiques et autres opérations mathématiques complexes.


Zenith Z19

Le Zenith Z19 est un terminal historique fabriqué par la société Zenith Data Systems et lancé en 1980. Il était vendu sous deux noms, Heathkit H-19 et Zenith Data Systems Z-19. Le H-19 était en kit alors que le Z-19 est déjà assemblé. Heathkit fut racheté par la suite par Zenith.

Un terminal est une variété de périphérique réseau placé à l'extrémité d'un nœud. Le terminal est un point d’accès de communication entre l'homme et un ordinateur central ou un réseau d'ordinateurs. Dans un réseau décentralisé de type client-serveur il correspond aujourd'hui à l'association minimale d'un périphérique de saisie (clavier) ou de pointage (souris) et d'un moniteur reliés à l'unité centrale.

Le Zenith Z-19 possédait un moniteur couleur tube cathodique de 19 pouces. Pour produire des images à l'écran il y avait un canon à électrons qui bombardait un écran de phosphore, générant des pixels lumineux.

Il était utilisé comme terminal d'affichage principal ou secondaire pour les ordinateurs personnels et les stations de travail. Il permettait aux utilisateurs de visualiser des informations, de travailler sur des documents, de jouer à des jeux et de profiter d'autres applications nécessitant un affichage graphique

Les machines de TP de l'UFR étaient équipées de Zenith Z19 associé de DEC VT-100 et d'imprimantes 80 colonnes dans les années 1980

Cet ouvrage présente les textes de la plupart des exposés faits à l'École de printemps d'informatique théorique (EPIT) qui a lieu du 23 au 27 mai 1977 à Vieux-Boucau les Bains (Landes), et qui a réuni une soixantaine des participants sur le thème “Séries formelles en variables non commutatives et applications”.

Le but de ces écoles est double. Il s'agit d'une part de faire connaître à des chercheurs débutants, ou intéressés mais non spécialistes, l'essentiel des développements récent d'une discipline neuve et en expansion rapide. Une série de conférences de caractère général et introductif est prévue a cet effet. Le deuxième but est de permettre un échange d'informations entre spécialistes, réalisé par un ensemble d'exposés sur des résultats nouveaux. Les textes réunis dans ce volume reflètent ce double aspect et peuvent être regroupés en trois parties.

Une première série de conférences a été consacrée à un exposé succinct des résultats fondamentaux de la théorie, dans l'optique d'un résumé incluant les formulations et les preuves les plus récentes. Ces conférences ont été assurées par S.Eilenberg, G.Jacob, M.Nivat, Ch.Reutenauer et J.Berstel.

La deuxième partie est formée d'exposés portant sur les applications des séries en variable non commutatives, dont les principaux domaines sont la théorie énumérative des graphes et l'automatique. Les orateurs de cette partie ont été L. Chottin, R. Cori, M. Fliess, Cl. Lenormand.

Le troisième groupe de communications concerne les résultats nouveaux, et le lien établi avec la théorie des nombres à travers les séries rationnelles en une variable. Les exposés entrant dans ce groupe ont été présentés par B. Benzaghou, P.M. Cohn, K. Gérardin, D. Perrin et J.P. Soublin.


ufr/musee/collection.txt · Dernière modification : 2023/07/27 16:15 de kgarnier