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ufr:musee:dates:1990

Les curiosités des années 1990

Approche Fonctionnelle de la Programmation

Les langages de programmation connaissent, depuis les débuts de l'informatique, une évolution continue dont le but est d'échapper aux particularismes des architectures matérielles en utilisant des structures plus abstraites proches de la logique et des mathématiques. L'écriture de programmes y trouve à la fois une grande simplicité et une grande rigueur et cette évolution permet de ne plus concevoir aujourd'hui l'enseignement de la programmation comme le simple apprentissage d'un ensemble de recettes. Le langage CAML utilisé dans ce livre et, plus généralement, les langages fonctionnels, constituent l'une des tentatives les plus élaborées pour faire reposer l'activité de programmation sur des concepts mathématiques et logiques. Il permet de donner à l'enseignement de la programmation un aspect véritablement formateur et donc utile, quels que soient les langages que l'étudiant sera amené à pratiquer ailleurs. En outre, il permet de réaliser simplement des applications avancées de calcul symbolique auxquelles une partie du livre est consacrée.

Ce livre est issu d'un cours de programmation enseigné dans le magistère MMFAI de l'Ecole Normale Supérieure depuis 1991. Il s'adresse principalement aux étudiants de licence - maîtrise, de magistère ou d'école d'ingénieurs mais peut intéresser également les professeurs de mathématiques de lycée ou de classes préparatoires soucieux de donner à leurs élèves une illustration de leur discipline.



B132L+

Le B132L est une station de travail introduite par HP en 1997. Son système d'exploitation est HP-UX créé en 1984. Il s'agit d'un système d'exploitation propriétaire de la famille UNIX.

Il est basé sur l'architecture PA-RISC (Precision Architecture Reduced Instruction Set Computer) de HP, offrant une exécution rapide des applications et une gestion efficace des tâches informatiques. Il dispose de fonctionnalités avancées telles qu'un processeur puissant, une mémoire extensible et une connectivité polyvalente.

Les modèles +, possèdent une connexion améliorée pouvant aller jusqu'à 100 Mb/s (~ 12 Mo/s).

Ces stations de travail était largement utilisé dans les domaines de la conception assistée par ordinateur, de la modélisation, de l'animation et d'autres applications nécessitant des capacités de traitement graphique et de calcul intensif. Elles était encore utilisées pendant les années 2000.

Bandes magnétiques

Les bandes magnétiques sont un support de stockage de données magnétiques largement utilisé dans le domaine de l'informatique. Elles se présentent sous la forme de rubans en plastique recouverts d'une couche magnétisable.

Elles sont principalement utilisées pour la sauvegarde et l'archivage des données. Elles offrent une solution économique pour stocker de grandes quantités de données sur une longue période. Les entreprises utilisent souvent des bandes magnétiques pour effectuer des sauvegardes régulières de leurs données critiques. On réalise souvent une sauvegarde par soir avec une sauvegarde complète hebdomadaire où on supprime tout et on réécrit tout. Cela permet d'accélérer la récupération, car elle nécessite de parcourir la totalité de la bande ce qui prend du temps.

Il existe plusieurs types de bandes magnétiques, notamment les bandes magnétiques linéaires (LTO), les bandes DLT(Digital Linear Tape), les bandes DAT (Digital Audio Tape) et les bandes de sauvegarde à haut débit. Chaque type de bande magnétique a ses propres caractéristiques en termes de capacité, de vitesse de transfert et de compatibilité.

Les bandes magnétiques continuent d'être utilisées dans certains contextes, notamment pour la sauvegarde et l'archivage à long terme des données. Cependant, avec les avancées technologiques et l'émergence de nouvelles solutions de stockage, leur utilisation est devenue moins répandue dans les environnements informatiques grand public.

D380

L'HP 9000 D380 était un système informatique de la série HP 9000 développé par Hewlett-Packard. Commercialisé dans les années 1990, il était conçu pour répondre aux besoins des entreprises en matière de calcul haute performance, de fiabilité et de flexibilité.

Basé sur l'architecture PA-RISC (Precision Architecture Reduced Instruction Set Computer) de HP, il offrait des performances élevées pour les applications critiques. Il était équipé de processeurs PA-8000 qui embarquait la technologie d'exécution spéculative qui consiste au fait que le processeur pré-calcule en parallèle les tâches utiles, non obligatoire, avant qu'elles soient demandées. Il fonctionnait sous le système d'exploitation HP-UX, basé sur UNIX, qui offrait une stabilité, une sécurité et une compatibilité élevées. HP-UX était un système d'exploitation éprouvé, adapté aux environnements d'entreprise et aux applications critiques.

En termes de connectivité, le D380 offrait une large gamme d'options, notamment des ports série, parallèle et SCSI (Small Computer System Interface), ainsi que des ports Ethernet pour une connectivité réseau. Cela permettait de se connecter à des périphériques externes, des réseaux locaux et des systèmes de stockage.

Le serveur était largement utilisé dans les environnements d'entreprise pour des applications de calcul intensif, des bases de données volumineuses, des analyses de données et des applications de traitement à grande échelle. Sa puissance de calcul, sa fiabilité et sa flexibilité en ont fait un choix populaire pour les entreprises en quête de performances élevées et d'adaptabilités.

Le serveur a particulièrement servi en tant que serveur mail, gérant la totalité des boîtes mail du personnel de l'UFR.

Disque Optique

Afin de pallier au problème d'écriture unique les disques optiques, on a inventé le disque magnéto-optique ou CD-MO en 1985. Il s'agit d'un disque optique sans sillons. En effet, selon la polarisation du champ magnétique sur un certain point les lecteurs peuvent déterminer grâce à un laser s'il s'agit du bit 1 ou 0. Pour l'écriture, le laser chauffe un point sur le disque et on lui applique un champ magnétique pour le polariser dans un sens (0) ou dans l'autre (1). Les données ne peuvent être modifiées que si le disque est chauffé jusqu'au point de Curie, ce qui entraine la perte de l'aimantation du disque le rendant modifiable. Ainsi les disques magnéto-optiques étaient bien plus fiables que les supports magnétiques comme les cassettes ou les disques durs. Ils étaient en particulier immunisés à la destruction des données que subissaient les supports magnétiques lorsqu'ils étaient soumis à un champ magnétique. La durée d'archivage des données, si les supports sont conservés à une température stable, peut aller jusqu’à 30 ans, ce qui en fait une bonne alternative aux bandes magnétiques. Ils étaient en particulier utilisés chez NeXT pour la NeXTstation et NeXTSTEP.

L'histoire des disques optiques remonte aux années 1960, lorsque des chercheurs ont commencé à explorer de nouvelles méthodes de stockage de données à l'aide de la technologie optique. L'idée était de créer un support de stockage non volatile capable de stocker une grande quantité d'informations de manière compacte et durable.

Le premier disque optique, connu sous le nom de LaserDisc, a été développé en 1970 par Philips et MCA (Music Corporation of America). Le LaserDisc était un disque de 12 pouces (30 cm) de diamètre qui utilisait un faisceau laser pour lire les données gravées sur sa surface sous forme de sillons analogiques. Il a été principalement utilisé pour la distribution de films et de programmes vidéo, bien qu'il n'ait pas connu un succès massif en raison de sa taille et de son coût élevé.

Le Compact Disc (CD) a été introduit en 1982 par Sony et Philips. Il utilisait un laser pour lire des données numériques gravées sous forme de petits creux sur la surface du disque, permettant ainsi une meilleure qualité audio que les supports analogiques existants à l'époque. Le CD a révolutionné l'industrie de la musique en offrant une meilleure qualité sonore et une durée de vie plus longue que les disques vinyles ou les cassettes audio.

Dans les années 1990, le Digital Versatile Disc (DVD) a été développé comme une évolution du CD, offrant une capacité de stockage beaucoup plus élevée et la possibilité de stocker des vidéos de haute qualité. Le DVD est devenu le format standard pour la distribution de films et de programmes vidéo, remplaçant rapidement les cassettes VHS.

Au début des années 2000, un autre type de disque optique, le Blu-ray, a été développé. Le Blu-ray offre une capacité de stockage encore plus élevée que le DVD et permet de stocker des vidéos haute définition (HD) et ultra haute définition (UHD). Il est devenu le format de choix pour les amateurs de cinéma et les passionnés de jeux vidéo.


Disques Durs

Un disque dur est composé de plusieurs plateaux magnétiques montés sur un axe central. Chaque plateau possède deux surfaces magnétiques où les données sont stockées. Au-dessus de chaque surface se trouve une tête de lecture/écriture (TLE) montée sur un bras mobile. Les TLE lisent et écrivent les données en générant un champ magnétique pour changer l'orientation magnétique des grains sur le plateau. Les pistes concentriques sur chaque surface du plateau stockent les données, divisées en secteurs de base de 512 octets. Lorsqu'on souhaite accéder aux données, le bras déplace les TLE vers la piste appropriée pour la lecture ou l'écriture. Les disques durs utilisent ce processus pour stocker et récupérer les données rapidement et efficacement.

L'histoire des disques durs remonte aux années 1950, lorsque les premières recherches sur le stockage magnétique ont été entreprises par plusieurs entreprises, dont IBM. En 1956, IBM a commercialisé le RAMAC 305, considéré comme le premier disque dur de l'histoire. Il était constitué de 50 plateaux magnétiques rotatifs de 24 pouces de diamètre et pouvait stocker jusqu'à 5 mégaoctets (Mo) de données, un exploit technologique remarquable à l'époque.

Au fil des décennies, les disques durs ont connu une évolution constante en termes de capacité, de taille et de performances. Dans les années 1960 et 1970, les disques durs étaient volumineux et coûteux, principalement utilisés dans les grands systèmes informatiques et les centres de données.

Au cours des années 1980, les disques durs ont commencé à être utilisés dans les ordinateurs personnels, ce qui les a rendus plus accessibles aux utilisateurs individuels. Les capacités de stockage ont progressivement augmenté pour atteindre des mégaoctets, puis des gigaoctets dans les années 1990.

Au tournant du siècle, les disques durs ont continué à évoluer rapidement, avec des capacités de stockage qui ont atteint des téraoctets. Les disques durs sont devenus plus petits, plus rapides et moins chers, ce qui les a rendus omniprésents dans les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau, les serveurs et autres dispositifs de stockage.

Cependant, avec l'avènement des technologies de mémoire flash, tels que les SSD (Solid State Drive), les disques durs ont commencé à faire face à une concurrence sérieuse. Les SSD offrent des performances plus rapides, une consommation d'énergie réduite et une plus grande durabilité, ce qui les rend idéaux pour les appareils mobiles et les ordinateurs haut de gamme.

Malgré cela, les disques durs continuent d'être largement utilisés dans de nombreux domaines, notamment le stockage de données à grande échelle, les centres de données, la surveillance vidéo, les systèmes de sauvegarde, etc. En raison de leur coût par gigaoctet inférieur et de leur capacité de stockage élevée, les disques durs restent une solution privilégiée pour le stockage à grande échelle et les applications nécessitant des capacités de stockage massives.


Gazette LITP

Le LITP (Laboratoire d’Informatique Théorique et Pratique) est un laboratoire entièrement consacré à la recherche en informatique théorique, avec des applications aux langages de programmation et à d'autres domaines du génie logiciel.

Le principal domaine de recherche du LITP est le développement de méthodes mathématiques en informatique. Cette activité est menée en collaboration avec le département de mathématiques et le département d'informatique.

Marcel-Paul Schutzenberger, Maurice Nivat, ainsi que Louis Nolin fondent le laboratoire en 1972. Ce laboratoire est le premier grand laboratoire d'informatique fondamentale créé en France et lui ont succédé au sein de Paris VII les laboratoires LIAFA (Laboratoire Informatique, Algorithmique Fondamentale et Automates), PPS (Preuves, Programmes et Systèmes), et aujourd'hui l'IRIF (Institut de Recherche en Informatique fondamentale).

Une gazette hebdomadaire a été créée au sein du laboratoire afin de permettre au personnel de raconter leurs voyages, les nouvelles avancées scientifiques, les naissances de leurs enfants et tout autre changement dans leur vie personnelle. Il était aussi possible de mettre en avant la vente de biens comme du vin ou des fromages.

HP Procurve 1600m

Les commutateurs HP ProCurve Switch 1600M sont des commutateurs multiport qui peuvent être utilisés pour construire des réseaux de groupes de travail de haute performance. Ces commutateurs sont des dispositifs de stockage et de transfert qui offrent une faible latence pour les réseaux à grande vitesse.

HP ProCurve était la branche réseau de HP de 1998 à 2010 et était associée aux produits qu'elle vendait. Le nom de la division a été changé en HP Networking en septembre 2010 après le rachat de 3Com par HP.

Le commutateur et le routeur se ressemblent, en effet, ils permettent de distribuer la connexion entre plusieurs appareils. Mais il ne faut pas pour autant les confondre. Un routeur est un appareil qui permet la communication entre votre ordinateur et Internet, alors qu’un commutateur (ou switch) permet de connecter plusieurs appareils au sein d’un même réseau Ethernet.


Indigo 2

L'Indigo 2 était une station de travail haut de gamme introduite par Silicon Graphics, Inc. (SGI) en 1992. Elle faisait partie de la série de stations de travail Indigo et était considérée comme une évolution de l'IRIS Indigo. Il existait en parallèle une version portable, le SGI Indy et une version supercalculateur le SGI Onyx

Il était réputée pour ses capacités graphiques exceptionnelles. Elle disposait d'une carte graphique intégrée, prenant en charge des résolutions élevées et des performances graphiques en temps réel. L'Indigo2 était largement utilisée dans les industries créatives, notamment le cinéma, les jeux vidéo, la modélisation 3D et l'animation. Elle était appréciée pour sa puissance de calcul, ses capacités graphiques avancées et sa fiabilité.

C'était l'une des premières stations de travail à atteindre 1 Go de mémoire vive grâce à ses douze emplacements. Cependant, il était impossible de tous les remplir sous risque de surchauffe de la machine. On ne pouvait en remplir au maximum seulement huit nous limitant alors à 512 Mo. Ce problème a été réglé plus tard quand les barrettes de RAM étaient de meilleures qualités.

L'Indigo 2 a contribué à l'établissement de SGI en tant que leader dans le domaine des stations de travail graphiques qui continuera d'affirmer sa position avec le successeur la station de travail SGI Octane


IRIS Indigo

L'IRIS Indigo est une station de travail introduite par Silicon Graphics, Inc. (SGI) en 1991.

L'Indigo est considéré comme l'une des stations de travail graphiques les plus performantes de son époque et n'avait pas d'égal dans le domaine du rendu graphique 3D. Il y avait plusieurs cartes graphiques en fonctions des besoins et des moyens, des cartes relativement basiques, mais performantes, et d'autres extrêmement performantes, mais plus onéreuses. La plus basique n'était qu'un Tampon de trame ce qui permet d'afficher facilement les applications bureautiques sur un ou deux écrans. Les autres versions sont XS, XZ, et Elan graphics qui comportent respectivement un, deux et quatre des Geometry Engine (Moteur Géométrique) qui leur permettait de générer les modélisations 3D.

L'IRIS Indigo a contribué à la renommée de SGI dans le domaine des stations de travail graphiques et a été un choix populaire pour les professionnels de l'industrie créative tout comme son successeur l'Indigo 2.

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JCL

Le Job Control Language (JCL) est un langage de script spécifique aux systèmes mainframe IBM z/OS, qui joue un rôle essentiel dans l'automatisation et la gestion des travaux informatiques. Il permet aux utilisateurs de décrire les tâches à effectuer, les programmes à exécuter, les fichiers d'entrée et de sortie, les ressources nécessaires (mémoire, unités de stockage, etc.), et les dépendances entre les différentes étapes d'un travail.

Le JCL est principalement utilisé pour le traitement par lots (processing) sur les ordinateurs centraux, où des travaux récurrents ou volumineux sont effectués de manière planifiée et automatisée. Cela inclut des tâches telles que le traitement de données massives, les sauvegardes, les rapports périodiques, etc.

L'exécution d'un job JCL se fait en soumettant le script au système d'exploitation z/OS. Le système traite le JCL, lance les programmes spécifiés, gère l'accès aux ressources système et assure l'ordonnancement des travaux pour une exécution efficace et fiable.


Macintosh PowerBook G3

Le Macintosh PowerBook G3 est une ligne d'ordinateurs portables lancée par Apple en 1997. Il faisait partie de la série PowerBook, qui était la gamme d'ordinateurs portables d'Apple à l'époque. Le PowerBook G3 a été conçu pour offrir des performances améliorées et une expérience utilisateur avancée. Ses caractéristiques techniques rivalisaient avec le tout nouveau Power Macintosh G3 Desktop qui était une référence en termes de puissance.

Néanmoins, la version “standard” n'a durée que six mois laissant place aux PowerBook Série G3 qui utilisaient des boîtiers plus fins et laissait pour la première fois aux clients la possibilités de configurer la machine à l'achat en fonctions des besoins.

La version série G3 ou WallStreet, a été elle aussi remplacé en 1999, soit un an après la sortie du WallStreet par le PowerBook G3 Bronze ou Lombart. Cette fois, le Lombart rivalisait avec le plus puissant des Power Mac, le Power Macintosh G3 (Bleu et Blanc).

Le premier Macintosh PowerBook G3 est le seul ordinateur Apple équipé de la puce PowerPC G3, qui ne soit pas compatible avec MAC OS X devenu MacOS.


Minitel

Le Minitel (ou Médium interactif par numérisation d'information téléphonique) est un petit terminal informatique passif destiné à la seule connexion au service Télétel français de Vidéotex. Son fournisseur standard pour les PTT, développeur du réseau à partir de technologies mises au point par le CNET, était l'entreprise Alcatel. Cependant, plusieurs autres fournisseurs ont proposé des équipements spécifiques pour une clientèle plus exigeante comme Matra ou Radiotechnique de Phillips.

Les serveurs (n° de téléphone) auxquels les opérateurs se connectaient avec un Minitel étaient appelés des services Télétel. Ces appareils étaient des passerelles vers le réseau du même nom basé sur Transpac, qui permettait de mettre en relation les Minitels avec les serveurs des prestataires de service. L'utilisateur pouvait donc se connecter par l'intermédiaire de clavier à divers services télématiques publics ou privés. L'application la plus connue était l'annuaire électronique (code 3611). On peut citer aussi la météo nationale, les horaires SNCF. Le réseau Minitel fut pendant plusieurs années le prototype et le plus important réseau mondial de commerce électronique

Selon France Telecom, en février 2009 le réseau de Minitel comptait 10 millions de connexions mensuelles (4 000 codes de services Vidéotex) dont 1 million sur le 3611 annuaire électronique. On comptait encore 2 millions d'utilisateurs en 2010. La fermeture du service a été reportée au 30 juin 2012.


MS-6309

La MSI MS-6309 est une carte mère fabriquée par MSI (Micro-Star International), une société taïwanaise spécialisée dans la fabrication de matériel informatique. La MSI MS-6309 était une carte mère destinée aux ordinateurs de bureau et a été commercialisée à la fin des années 1990. Elle est destinée aux processeurs au format Socket 370 comme les Pentium III FC-PGA, Celeron PPGA et Cyrix III.

Sur la carte, on retrouve le système D-LED spécifique aux cartes mères MSI. Ce système composé de 4 LED bicolores suit, par un code de couleurs, la procédure de démarrage du système qui vous permettra lors d'un éventuel blocage de déterminer d'où provient la panne et donc d'éliminer un temps de recherche fastidieux.


NCD Explora 451

La gamme explora, chez Network Computing Devices, correspond à une ligne de clients légers (également appelé thin clients). Alors que le NCD Explora 400 propose une solution Windows, le NCD Explora 700 se tourne plutôt du côté d'Unix, tout en proposant des capacités plus étoffées.

Les deux séries sont des clients légers, c'est-à-dire qu'elles nécessitent un serveur pour leur bon fonctionnement, même si elles sont suffisamment équipé pour être un minimum autonome. Ce principe de client léger n'est pas nouveau. en effet au début de l'informatique, il y avait souvent de grosses machines performantes qui s'occupait de faire le traitement et d'autres qui étaient destinées aux clients. Nous pouvons retrouver ce principe encore aujourd'hui avec les supercalculateurs. Néanmoins, dans les années 1990, avec l'augmentation fulgurante de la puissance des ordinateurs, les postes client n'avait plus besoin de se connecter pour travailler. Le réseau ne servait plus alors qu'à stocker des données, mais pas à apporter une puissance permettant un traitement. Cependant, le coup de maintenance de ces machines étaient assez énorme entre un matériel défectueux et des systèmes d'exploitation non fiables. Il a donc été choisi de revenir sur des machines plus simples, plus fiable et moins chères.


Netra X1

Le Sun Netra X1 est un serveur rackable de petite taille fabriqué par Sun Microsystems. Il a été conçu pour offrir des performances fiables et une grande capacité de traitement dans les environnements de réseau et de télécommunications. Un serveur rackable est un serveur qui peut être mis dans des racks (grande armoire de serveurs) où il sera connecté à d'autres serveurs pour former un centre de données.

Il s'agit d' un serveur rackable de 1U, ce qui signifie qu'il occupait un seul espace dans une armoire serveur standard. Son boîtier compact permettait une installation facile dans des espaces restreints, ce qui le rendait idéal pour les centres de données ou les environnements où l'espace était limité.

Il est basé sur une architecture de processeur SPARC (Scalable Processor Architecture) et utilisait un processeur UltraSPARC IIe cadencé à des vitesses allant jusqu'à 550 MHz. Avec en plus 2 Go de RAM, il offrait des performances adaptées aux applications réseau et de télécommunications, avec une puissance de traitement suffisante pour gérer des charges de travail intensives.

Le Sun Netra X1 était principalement utilisé dans les infrastructures de réseau et de télécommunications, où sa fiabilité, ses performances et sa taille compacte étaient appréciées. Il pouvait être utilisé pour des applications telles que les routeurs, les commutateurs, les serveurs de fichiers et les pare-feu.

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NeXTstation

La NeXTstation est une station de travail introduits par NeXT en 1990. Ils ont été conçus et commercialisés par la société fondée par Steve Jobs après son départ d'Apple. NexT a été fondé dans le but de concevoir des ordinateurs pour les établissements scolaires et universitaires.

Il s'agit du prédécesseur du NeXTcube qui n'a pas rencontré de succès dû à son prix élevé. La NeXTStation était une mise à jour du NeXTCube, plus abordable et dont 50 000 unités se sont vendues sans compter les partenariats avec les différents gouvernements.

Les NEXTstations étaient assez populaires auprès des développeurs, des concepteurs, des chercheurs et des universités. Elles étaient largement utilisées dans les domaines de la programmation, du développement logiciel, de la conception graphique, de la recherche scientifique et de l'éducation. L'héritage des NEXTstations se retrouve dans Apple et en particulier dans MacOS qui est une mise à jour de NEXTSTEP basé sur C et Objective-C.

C’est sur un NeXTCube que Tim Berners-Lee développe le WorldWideWeb au CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire).


RAM

Dans les années 1970, la RAM (Random Access Memory ou Mémoire à Accès Aléatoire) à semi-conducteurs a fait son apparition. Les premières puces de mémoire RAM à semi-conducteurs étaient composées de transistors individuels et de condensateurs, ce qui les rendait relativement volumineuses et coûteuses. Cependant, au fil des avancées technologiques, les puces de mémoire sont devenues plus petites et moins chères.

L'une des avancées majeures dans l'histoire de la RAM a été l'introduction de la mémoire DRAM (Dynamic Random Access Memory) dans les années 1970. La DRAM utilise des condensateurs pour stocker les données, ce qui permet d'obtenir une plus grande densité de stockage par rapport aux mémoires statiques à semi-conducteurs précédentes. La DRAM est devenue la forme de RAM la plus couramment utilisée dans les ordinateurs personnels et autres appareils électroniques. La SRAM est plus rapide que la DRAM car elle n'a pas besoin de se rafraîchir constamment pour conserver les données. Cependant, la SRAM est plus coûteuse et moins dense que la DRAM, elle est donc généralement utilisée dans des applications où la vitesse est critique, comme les caches de processeur.

Dans les années 1980 et 1990, les ordinateurs personnels sont devenus de plus en plus populaires, et la demande de RAM a explosé. Les fabricants de semi-conducteurs ont continué à innover pour augmenter la capacité et la vitesse de la RAM tout en réduisant sa taille et son coût. La SDRAM (Synchronous Dynamic Random Access Memory) est devenue le standard de facto dans les années 1990, offrant des améliorations significatives en termes de vitesse de transfert de données.

Au fil des années, la technologie de la RAM a continué à évoluer pour augmenter la capacité, la vitesse et l'efficacité énergétique. De nos jours, les ordinateurs utilisent principalement la SDRAM pour leur mémoire principale, tandis que la SRAM est utilisée dans des applications où la vitesse est primordiale, comme les caches et les mémoires embarquées.


SPARCstation IPX

La SPARCstation IPX est une station de travail introduit par Sun Microsystems en 1991. Il fait partie de la série SPARCstation et était conçu pour offrir une puissance de calcul et des performances graphiques élevées dans un format compact. La version non compacte est la SPARCstation 2.

Elle est le successeur de la SPARCstation IPC, la première SPARCstation compacte au format “lunchbox”. L'IPX est deux fois plus performante que l'IPC avec un processeur Weitek sous une architecture SPARC ayant une fréquence de 40 MHz ou 80 MHz selon le modèle. Elle peut en plus avoir jusqu'à 64 Mo de mémoire vive.

La SPARCstation IPX était utilisée dans divers domaines, tels que la conception assistée par ordinateur (CAO), la modélisation 3D, la recherche scientifique et l'analyse de données. Son format compact en faisait un choix populaire pour les espaces de travail limités.

Elle a contribué à la réputation de Sun Microsystems en tant que fournisseur de stations de travail UNIX hautement performantes et fiables.


Théorie des Langages et Automates

LA théorie des langages formels est née d'une tentative de modélisation des langues naturelles. Son adéquation à la description des langages de programmation a entraîné son développement très rapide. La théorie des langages est extrêmement utilisée dans de nombreux domaines informatiques, dont elle constitue l'un des fondements. A ce titre, elle est enseignée dans la plupart des grandes écoles et des universités


  • Jean-Michel Autebert

UltraSPARC IIi

L'UltraSPARC IIi est un microprocesseur conçu par Sun Microsystems et est une version entrée de gamme de la famille des processeurs UltraSPARC qui possèdent l'architecture SPARC. Il a été introduit sur le marché en 1997 et a été largement utilisé dans les ordinateurs personnels et les stations de travail Sun. Le microprocesseur est le cœur des ordinateurs. Il est composé d'un circuit intégré, ou puce. Il permet d'effectuer des calculs complexes, de stocker des informations, de gérer et de transmettre des instructions.

L'UltraSPARC III est basé sur une architecture SPARC (Scalable Processor Architecture) et dispose d'un jeu d'instructions de 64 bits. Il utilise une architecture superscalaire, ce qui signifie qu'il peut exécuter plusieurs instructions simultanément pour améliorer les performances. Il possède également une vitesse d'horloge allant de 600 MHz à 900 MHz. Plus tard, d'autres versions améliorée pouvait même aller jusqu'à 1,2 GHz. Il est conçu pour fonctionner en configuration multiprocesseur, ce qui signifie qu'il peut être utilisé dans des systèmes comportant plusieurs processeurs travaillant ensemble pour exécuter des tâches de manière simultanée et parallèle. Cette capacité permet d'améliorer les performances des applications multitâches et des charges de travail intensives.

Il a joué un rôle clé dans l'évolution des architectures de processeurs SPARC et RISC (Reduced Instruction Set Computer), qui ont fortement influencé l'architecture ARM toujours utilisée avec par exemple la puce Apple M1 et Apple M2. Il a également a contribué à l'essor des systèmes Sun dans le domaine des serveurs et des stations de travail.


UNIX, 99 Exercices Corrigés

Ce recueil d'exercices corrigés prolonge et complète les deux livres du même auteur, “La programmation sous Unix” et “La communication sous Unix”. Il est l'occasion d'étudier à la loupe un certain nombre de phénomènes, pour certains typiques d'UNIX, pour d'autres plus généraux aux systèmes d'exploitation. L'étude détaillée des exemples qui y sont présentés et qui couvrent les différents aspects du système d'exploitation permettra au lecteur, qu'il soit étudiant ou développeur, d'envisager les différentes approches pour résoudre un problème en fonction des services offerts par le système et de mieux comprendre l'incidence de ses choix sur l'exécution de ses applications.


ufr/musee/dates/1990.txt · Dernière modification : 2023/06/23 15:23 de kgarnier