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ufr:musee:dates:1980

Les curiosités des années 1980

28S

La calculatrice HP-28S est une calculatrice graphique distribuée de 1987 à 1992. Elles sont avec la HP-28C les premières calculatrices graphiques de HP. Conformément à la mode de la fin des années 1980, elle possédait un double clavier refermable, qui protégeait la calculatrice. Elle ne nécessite donc pas de housse et pouvait se tenir à une main en rabattant le clapet derrière la calculatrice.

La HP-28S était puissante et introduisait la notion d'objets : programmes, chaînes de caractères, expressions algébriques, unités, valeurs binaires, etc. Tous ces objets pouvaient être mémorisés dans sa vaste mémoire de 32 Ko. Elle utilisait le langage de programmation RPL (signifiant ROM-based Procedural Language, soit Langage Procédural basé sur la mémoire morte en français, mais aussi traduit en Reverse Polish Lisp (Lisp polonais inversé) par de nombreux utilisateurs). Il était nouveau à l'époque et employait la notation polonaise inversée.

Elle possède néanmoins deux grands défauts : elle n'est connectable à aucun micro-ordinateur (même si cela avait été prévu sur le matériel). Les données entrées ne pouvaient donc pas être sauvegardées et devaient être entrées manuellement. Toutefois, elle possédait un émetteur infrarouge qui permettait l'impression des programmes et des données vers une imprimante dédiée.

Dû à sa mémoire importante, elle fut l'une des premières calculatrices utilisée comme antisèche par les étudiants.

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Apple //e

L'Apple IIe est une version améliorée de l'Apple II, caligraphié Apple ][, l'ordinateur personnel emblématique d'Apple Inc. Le modèle Apple IIe a été lancé en 1983 et a connu un succès commercial important, devenant l'un des ordinateurs les plus populaires de son époque.

Suite au succès de l'Apple II, Apple décida de lancer l'Apple III. Cependant, ce dernier fut un échec et les ventes de l'Apple continuait de grimper ce qui poussa Apple à se réorienter vers l'Apple II et lança donc l'Apple IIe qui contient les améliorations de l'Apple III. L'Apple IIe partage donc le même boitier et le même design que l'Apple ][ et était également rétro-compatible. Ses ventes ont rapidement doublé celles de son prédécesseur et il a été largement considéré comme le cheval de bataille de la série.

Sorti peu après l'Apple II, les Disk II, sont un des premiers lecteurs disquettes du marché, ce qui a largement contribué à l'utilisation des disquettes pour la sauvegarde de la mémoire ainsi que le partage de programmes.

Les Apple IIe ont fini d'être suivi par Apple seulement en 1996, car ils étaient très utilisés dans le milieu scolaire et que la puce de la machine était la même que de nombreux systèmes de jeux vidéo, comme la NES, ce qui simplifiait les tests.


Bandes magnétiques

Les bandes magnétiques sont un support de stockage de données magnétiques largement utilisé dans le domaine de l'informatique. Elles se présentent sous la forme de rubans en plastique recouverts d'une couche magnétisable.

Elles sont principalement utilisées pour la sauvegarde et l'archivage des données. Elles offrent une solution économique pour stocker de grandes quantités de données sur une longue période. Les entreprises utilisent souvent des bandes magnétiques pour effectuer des sauvegardes régulières de leurs données critiques. On réalise souvent une sauvegarde par soir avec une sauvegarde complète hebdomadaire où on supprime tout et on réécrit tout. Cela permet d'accélérer la récupération, car elle nécessite de parcourir la totalité de la bande ce qui prend du temps.

Il existe plusieurs types de bandes magnétiques, notamment les bandes magnétiques linéaires (LTO), les bandes DLT(Digital Linear Tape), les bandes DAT (Digital Audio Tape) et les bandes de sauvegarde à haut débit. Chaque type de bande magnétique a ses propres caractéristiques en termes de capacité, de vitesse de transfert et de compatibilité.

Les bandes magnétiques continuent d'être utilisées dans certains contextes, notamment pour la sauvegarde et l'archivage à long terme des données. Cependant, avec les avancées technologiques et l'émergence de nouvelles solutions de stockage, leur utilisation est devenue moins répandue dans les environnements informatiques grand public.

Behaviours of Synchronized Systems of Processes

Les langages sont des ensembles de mots, c'est-à-dire des suites de symboles. Certains mots sont finis, ils ont une longueur limitée, tandis que d'autres mots sont infinis, ils ne se terminent jamais.

Un système de transition d'états est constitué d'un ensemble d'états et d'un ensemble de transitions d'un état à un autre, qui peuvent être étiquetées ; une même étiquette peut apparaître sur plusieurs transitions.

La reconnaissabilité d'un mot par un système de transition signifie simplement que ce système peut le reconnaître. Pour cela, il doit exister une séquence d'étapes que le système suit pour lire le mot. La séquence commence à partir d'une configuration initiale et se termine dans une configuration finale.

Dans ces notes, Maurice Nivat considère les processus comme donnés par leurs ensembles de comportements, y compris les comportements infinis. Il note cet alphabet d'actions A. Il définit un langage infinitaire comme étant le sous ensemble de l'ensemble de tous les mots fini (qui ont un nombre fini de symboles) et infini (qui ont un nombre infini de symboles).

Il s'intéresse aux langages infinitaires et à la capacité des systèmes de transitions de les reconnaitre avec un accent particulier sur les langages rationnels infinitaires qui sont reconnaissables par des systèmes de transitions finis.


Cassettes

Les cassettes sont un support d'enregistrement magnétique utilisé pour stocker et lire des données audio, vidéo ou informatiques. Elles ont été largement utilisées dans le passé principalement dans les années 1970 et 1980.

La cassette audio a été utilisée comme moyen de stockage informatique sur les premiers ordinateurs personnels. L'enregistrement se faisait de manière analogique (les signaux numériques étaient transformés en modulation sonore) et la restitution était peu fiable. Aucune correction d'erreur n'était possible et le volume de données enregistrées très réduit. Ce support a vite été abandonné au profit de la disquette lorsque les prix sont devenus plus abordables pour le grand public.


CentreCom 800

Le CentreCOM 800 est une série de commutateurs Ethernet (ou switch) conçus par Allied Telesis pour les réseaux d'entreprises et les environnements professionnels. Ces commutateurs offrent des fonctionnalités avancées de connectivité et de gestion pour répondre aux besoins de performance et de fiabilité des réseaux modernes.

Les CentreCom 800 étaient modulaires afin de s'adapter aux besoins de l'entreprise. Ils étaient aussi équipés de gestion de réseaux avancée avec la prise en charge du protocole standard SNMP (Simple Network Management Protocol ou protocole simple de gestion de réseau) et RMON (Remote network Monitoring ou gestionnaire réseau à distance). Ils étaient égalements dotés de sécurité comme le filtrage d'adresses MAC (Media Access Control ou adresse physique) ou la détection d'intrusion.

Certains modèles CentreCOM 800 offrent des fonctionnalités de redondance, telles que la prise en charge du STP (Spanning Tree Protocol ou protocole de l'arbre couvrant) et du protocole RSTP (Rapid Spanning Tree Protocol ou protocole rapide de l'arbre couvrant), pour assurer une haute disponibilité du réseau et éviter les boucles de commutation.

Le commutateur et le routeur se ressemblent, en effet, ils permettent de distribuer la connexion entre plusieurs appareils. Mais il ne faut pas pour autant les confondre. Un routeur est un appareil qui permet la communication entre votre ordinateur et Internet, alors qu’un commutateur (ou switch) permet de connecter plusieurs appareils au sein d’un même réseau Ethernet.

Disque Optique

Afin de pallier au problème d'écriture unique les disques optiques, on a inventé le disque magnéto-optique ou CD-MO en 1985. Il s'agit d'un disque optique sans sillons. En effet, selon la polarisation du champ magnétique sur un certain point les lecteurs peuvent déterminer grâce à un laser s'il s'agit du bit 1 ou 0. Pour l'écriture, le laser chauffe un point sur le disque et on lui applique un champ magnétique pour le polariser dans un sens (0) ou dans l'autre (1). Les données ne peuvent être modifiées que si le disque est chauffé jusqu'au point de Curie, ce qui entraine la perte de l'aimantation du disque le rendant modifiable. Ainsi les disques magnéto-optiques étaient bien plus fiables que les supports magnétiques comme les cassettes ou les disques durs. Ils étaient en particulier immunisés à la destruction des données que subissaient les supports magnétiques lorsqu'ils étaient soumis à un champ magnétique. La durée d'archivage des données, si les supports sont conservés à une température stable, peut aller jusqu’à 30 ans, ce qui en fait une bonne alternative aux bandes magnétiques. Ils étaient en particulier utilisés chez NeXT pour la NeXTstation et NeXTSTEP.

L'histoire des disques optiques remonte aux années 1960, lorsque des chercheurs ont commencé à explorer de nouvelles méthodes de stockage de données à l'aide de la technologie optique. L'idée était de créer un support de stockage non volatile capable de stocker une grande quantité d'informations de manière compacte et durable.

Le premier disque optique, connu sous le nom de LaserDisc, a été développé en 1970 par Philips et MCA (Music Corporation of America). Le LaserDisc était un disque de 12 pouces (30 cm) de diamètre qui utilisait un faisceau laser pour lire les données gravées sur sa surface sous forme de sillons analogiques. Il a été principalement utilisé pour la distribution de films et de programmes vidéo, bien qu'il n'ait pas connu un succès massif en raison de sa taille et de son coût élevé.

Le Compact Disc (CD) a été introduit en 1982 par Sony et Philips. Il utilisait un laser pour lire des données numériques gravées sous forme de petits creux sur la surface du disque, permettant ainsi une meilleure qualité audio que les supports analogiques existants à l'époque. Le CD a révolutionné l'industrie de la musique en offrant une meilleure qualité sonore et une durée de vie plus longue que les disques vinyles ou les cassettes audio.

Dans les années 1990, le Digital Versatile Disc (DVD) a été développé comme une évolution du CD, offrant une capacité de stockage beaucoup plus élevée et la possibilité de stocker des vidéos de haute qualité. Le DVD est devenu le format standard pour la distribution de films et de programmes vidéo, remplaçant rapidement les cassettes VHS.

Au début des années 2000, un autre type de disque optique, le Blu-ray, a été développé. Le Blu-ray offre une capacité de stockage encore plus élevée que le DVD et permet de stocker des vidéos haute définition (HD) et ultra haute définition (UHD). Il est devenu le format de choix pour les amateurs de cinéma et les passionnés de jeux vidéo.


Disques Durs

Un disque dur est composé de plusieurs plateaux magnétiques montés sur un axe central. Chaque plateau possède deux surfaces magnétiques où les données sont stockées. Au-dessus de chaque surface se trouve une tête de lecture/écriture (TLE) montée sur un bras mobile. Les TLE lisent et écrivent les données en générant un champ magnétique pour changer l'orientation magnétique des grains sur le plateau. Les pistes concentriques sur chaque surface du plateau stockent les données, divisées en secteurs de base de 512 octets. Lorsqu'on souhaite accéder aux données, le bras déplace les TLE vers la piste appropriée pour la lecture ou l'écriture. Les disques durs utilisent ce processus pour stocker et récupérer les données rapidement et efficacement.

L'histoire des disques durs remonte aux années 1950, lorsque les premières recherches sur le stockage magnétique ont été entreprises par plusieurs entreprises, dont IBM. En 1956, IBM a commercialisé le RAMAC 305, considéré comme le premier disque dur de l'histoire. Il était constitué de 50 plateaux magnétiques rotatifs de 24 pouces de diamètre et pouvait stocker jusqu'à 5 mégaoctets (Mo) de données, un exploit technologique remarquable à l'époque.

Au fil des décennies, les disques durs ont connu une évolution constante en termes de capacité, de taille et de performances. Dans les années 1960 et 1970, les disques durs étaient volumineux et coûteux, principalement utilisés dans les grands systèmes informatiques et les centres de données.

Au cours des années 1980, les disques durs ont commencé à être utilisés dans les ordinateurs personnels, ce qui les a rendus plus accessibles aux utilisateurs individuels. Les capacités de stockage ont progressivement augmenté pour atteindre des mégaoctets, puis des gigaoctets dans les années 1990.

Au tournant du siècle, les disques durs ont continué à évoluer rapidement, avec des capacités de stockage qui ont atteint des téraoctets. Les disques durs sont devenus plus petits, plus rapides et moins chers, ce qui les a rendus omniprésents dans les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau, les serveurs et autres dispositifs de stockage.

Cependant, avec l'avènement des technologies de mémoire flash, tels que les SSD (Solid State Drive), les disques durs ont commencé à faire face à une concurrence sérieuse. Les SSD offrent des performances plus rapides, une consommation d'énergie réduite et une plus grande durabilité, ce qui les rend idéaux pour les appareils mobiles et les ordinateurs haut de gamme.

Malgré cela, les disques durs continuent d'être largement utilisés dans de nombreux domaines, notamment le stockage de données à grande échelle, les centres de données, la surveillance vidéo, les systèmes de sauvegarde, etc. En raison de leur coût par gigaoctet inférieur et de leur capacité de stockage élevée, les disques durs restent une solution privilégiée pour le stockage à grande échelle et les applications nécessitant des capacités de stockage massives.


Gazette LITP

Le LITP (Laboratoire d’Informatique Théorique et Pratique) est un laboratoire entièrement consacré à la recherche en informatique théorique, avec des applications aux langages de programmation et à d'autres domaines du génie logiciel.

Le principal domaine de recherche du LITP est le développement de méthodes mathématiques en informatique. Cette activité est menée en collaboration avec le département de mathématiques et le département d'informatique.

Marcel-Paul Schutzenberger, Maurice Nivat, ainsi que Louis Nolin fondent le laboratoire en 1972. Ce laboratoire est le premier grand laboratoire d'informatique fondamentale créé en France et lui ont succédé au sein de Paris VII les laboratoires LIAFA (Laboratoire Informatique, Algorithmique Fondamentale et Automates), PPS (Preuves, Programmes et Systèmes), et aujourd'hui l'IRIF (Institut de Recherche en Informatique fondamentale).

Une gazette hebdomadaire a été créée au sein du laboratoire afin de permettre au personnel de raconter leurs voyages, les nouvelles avancées scientifiques, les naissances de leurs enfants et tout autre changement dans leur vie personnelle. Il était aussi possible de mettre en avant la vente de biens comme du vin ou des fromages.

HP-UX System Administration Handbook & Toolkit

Dans cet ouvrage, Marty Poniatowski propose une couverture avancée des questions les plus importantes en matière d'administration système sous HP-UX. Il met aussi en avant une bibliothèque d'outils de pointe pour l'administrateur système.

Ce livre fournit tout un ensemble d'outils pour la gestion de l'administration système afin de réaliser la gestion des comptes, la sécurité, la sauvegarde et la restauration, la configuration du noyau, les périphériques, les imprimantes, le contrôle des performances, la gestion des logiciels et bien plus encore.


  • Marty Poniatowski


IBM 5150

Au début des années 1980, IBM a voulu participer, eux aussi, à la création des ordinateurs personnels qui étaient en vogue à ce moment-là, en particulier avec l'Apple ][.

Ils ont demandé à Digital Research de leur fournir un système d'exploitation, mais ces derniers ont refusé. Ils se sont donc tournés vers une entreprise plus petite Microsoft. Ce dernier sera la base de MS-DOS qui est toujours présent dans Windows de nos jours.

Le succès de l'ordinateur est tel qu'il existe désormais une catégorie d'ordinateurs dite Compatible PC qui désignent les ordinateurs qui se comportent comme l'IBM PC. De nos jours, la majorité des ordinateurs personnels sont des Compatible PC.


La Programmation sous UNIX

Cet ouvrage a pour objectif de présenter le système UNIX tant d'un point de vue externe par la présentation de ses principales caractéristiques que d'un point de vue interne par celle des différents appels-systèmes à destination des concepteurs de programmes. Il peut être découpé en deux grandes parties : la première est consacré à l'interface entre le système les utilisateurs (langages commandes, éditeurs) et la seconde à l'interface entre le système et les applications développées par les utilisateurs (entrées-sorties, gestion des processus et communication entre processus). Y sont présentés les derniers développements du système, en particulier les aspects réseaux et les mécanismes de communication introduits dans la version System V. Un chapitre particulier est naturellement consacré au langage C, dans lequel sont écrits les différents exemple illustrant la programmation sus UNIX et un autre à un certain nombre d'outils disponibles pour mettre au point et maintenir des programmes.

Ce livre est le résultat de l'expérience pédagogique de son auteur que ce soit dans le domaine de la programmation en général ou d'UNIX en particulier, ce livres trouvant son origine dans différents cours rédigé pour les étudiants de la licence d'informatique de l'Université Paris VII où Jean-Marie Rifflet est maître de conférence. Ce livre est non seulement un guide pour un premier contact avec le monde UNIX, les différents concepts y sont en effet expliqués clairement, illustrés de nombreux exemples simples et accompagnés d'exercices, mais doit constituer également pour les utilisateurs plus expérimentés un complément indispensable aux manuels en ligne du système.


Logo, des Ailes pour l'Esprit

Loin des discours abstraits, cet ouvrage présente le langage LOGO à travers de nombreux exemples de programmes. Dans un style que n'aurait pas désavoué le “Petit Prince”, Horacio C. Reggini expose ici magistralement ce nouveau type de pensée qui ouvre un accès à la fois responsable et créatif à la nouvelle société informatique


  • Horacio C. Reggini

Matériel et Logiciel

Pour développer des produits l'homme de métier entend disposer, pour le moins, d'un matériel complété par un logiciel qui lui permette tout d'abord de désigner ses données de façon honnête et de les traiter uniformément quel que soit le support qu'il leur assigne dans l'instant ; d'exprimer ensuite sa pensée dans un langage-objet et un langage d'ordres qui soient l'amorce de tous langages futurs ; d'user enfin, par un simple jeu d'écriture, des programmes qu'il a écrits à diverses époques ou qu'il emprunte au fonds commun.

C'est ce que le logiciel de base doit fournir ; et la machine doit être conçue pour lui apporter de l'aide matérielle souhaitable. L'harmonie de l'ensemble à sa source dans une parfaite entente des électroniciens et des informaticiens : deux mondes séparés auxquels cet ouvrage essaie d'offrir une langue commune.

Le tome 1 décrit une première étape de la réalisation où le logiciel se réduisait à une paraphrase du langage-machine et au moniteur, le matériel subvenant à ses besoins les plus criants.

Le tome 2 mène le projet à son terme en analysant point par point chacun des ses aspects et en disant comment matériel et logiciel peuvent concourir à son achèvement.


  • Louis Nolin


Minitel

Le Minitel (ou Médium interactif par numérisation d'information téléphonique) est un petit terminal informatique passif destiné à la seule connexion au service Télétel français de Vidéotex. Son fournisseur standard pour les PTT, développeur du réseau à partir de technologies mises au point par le CNET, était l'entreprise Alcatel. Cependant, plusieurs autres fournisseurs ont proposé des équipements spécifiques pour une clientèle plus exigeante comme Matra ou Radiotechnique de Phillips.

Les serveurs (n° de téléphone) auxquels les opérateurs se connectaient avec un Minitel étaient appelés des services Télétel. Ces appareils étaient des passerelles vers le réseau du même nom basé sur Transpac, qui permettait de mettre en relation les Minitels avec les serveurs des prestataires de service. L'utilisateur pouvait donc se connecter par l'intermédiaire de clavier à divers services télématiques publics ou privés. L'application la plus connue était l'annuaire électronique (code 3611). On peut citer aussi la météo nationale, les horaires SNCF. Le réseau Minitel fut pendant plusieurs années le prototype et le plus important réseau mondial de commerce électronique

Selon France Telecom, en février 2009 le réseau de Minitel comptait 10 millions de connexions mensuelles (4 000 codes de services Vidéotex) dont 1 million sur le 3611 annuaire électronique. On comptait encore 2 millions d'utilisateurs en 2010. La fermeture du service a été reportée au 30 juin 2012.


Oric Atmos

L'Oric Atmos est le deuxième ordinateur de Oric sorti en 1984. Il s'agit de la suite de l'Oric-1. Il reprend la base de ce dernier en l'améliorant notamment au niveau du clavier et de la mémoire.

Suites aux nombreux défaut de l'Oric-1 et de son clavier, l'Oric Atmos possède un clavier mécanique résolvants tous les problèmes de son prédécesseur. Il y a eu aussi une mis à jour du Basic intégré en version 1.1, ce qui rend incompatible tous les programmes crées sur l'Oric-1 qui possède la version 1.0.

L'Oric Atmos était tout de même populaire en Europe, en particulier au Royaume-Uni et en France, où il a connu une certaine réussite auprès des utilisateurs et des développeurs. Il offrait une expérience informatique abordable et ludique, permettant aux utilisateurs de profiter de jeux, de programmation et de diverses activités sur leur propre ordinateur à domicile.

L'Oric Atmos a été élu ordinateur de l'année 1984


RAM

Dans les années 1970, la RAM (Random Access Memory ou Mémoire à Accès Aléatoire) à semi-conducteurs a fait son apparition. Les premières puces de mémoire RAM à semi-conducteurs étaient composées de transistors individuels et de condensateurs, ce qui les rendait relativement volumineuses et coûteuses. Cependant, au fil des avancées technologiques, les puces de mémoire sont devenues plus petites et moins chères.

L'une des avancées majeures dans l'histoire de la RAM a été l'introduction de la mémoire DRAM (Dynamic Random Access Memory) dans les années 1970. La DRAM utilise des condensateurs pour stocker les données, ce qui permet d'obtenir une plus grande densité de stockage par rapport aux mémoires statiques à semi-conducteurs précédentes. La DRAM est devenue la forme de RAM la plus couramment utilisée dans les ordinateurs personnels et autres appareils électroniques. La SRAM est plus rapide que la DRAM car elle n'a pas besoin de se rafraîchir constamment pour conserver les données. Cependant, la SRAM est plus coûteuse et moins dense que la DRAM, elle est donc généralement utilisée dans des applications où la vitesse est critique, comme les caches de processeur.

Dans les années 1980 et 1990, les ordinateurs personnels sont devenus de plus en plus populaires, et la demande de RAM a explosé. Les fabricants de semi-conducteurs ont continué à innover pour augmenter la capacité et la vitesse de la RAM tout en réduisant sa taille et son coût. La SDRAM (Synchronous Dynamic Random Access Memory) est devenue le standard de facto dans les années 1990, offrant des améliorations significatives en termes de vitesse de transfert de données.

Au fil des années, la technologie de la RAM a continué à évoluer pour augmenter la capacité, la vitesse et l'efficacité énergétique. De nos jours, les ordinateurs utilisent principalement la SDRAM pour leur mémoire principale, tandis que la SRAM est utilisée dans des applications où la vitesse est primordiale, comme les caches et les mémoires embarquées.


Transductions Rationnelles, Application aux Langages Algébriques

Les transductions rationnelles sont devenues un des outils principaux de la théorie algébrique des langages formels. Les définitions principales et les théorèmes fondamentaux sont rassemblés dans cet ouvrage.

La démarche adoptée est inspirée par la séparation des parties “régulières” d'un monoïde en parties reconnaissables et parties rationnelles. Les transductions rationnelles se définissent en effet de façon naturelle comme applications dont le graphe associé est une partie rationnelle d'un monoïde (non libre), produit direct de deux monoïdes libres.


  • Jean-Michel Autebert
  • Luc Boasson

TRS-80

Le TRS-80 est une ligne d'ordinateurs personnels produite par Tandy (devenue aujourd'hui RadioShack) à partir de 1977 jusqu'au milieu des années 1980. Il a été l'un des premiers micro-ordinateurs largement disponibles et populaires. Ses principaux concurrents sont l'Apple ][ et le Commodore PET.

Doté d'un microprocesseur Zilog Z80, cadencé à 1,77 MHz, le modèle I dans sa première version dispose de 4 Ko de mémoire vive et de 4 Ko de mémoire morte (aujourd'hui, on est de l'ordre du GHz pour le processeur et de 4Go pour la mémoire vive et de 1 To pour la mémoire morte). Cette configuration rustique, lui aura valu le surnom de “Trash-80”. Son système d'exploitation TRSDOS souffrait aussi de nombreux bogues comme l'incapacité d'afficher une date postérieure à 1988.

Néanmoins, malgré ses défauts le TRS-80 reste une référence dans les micro-ordinateurs et un élément essentiel de l'histoire de l'informatique. Il a également été un franc succès et sera dérivé en une dizaine de modèles différents et sera copié sur toute une décennie.


VAXstation 3100

La VAXstation 3100 est station de travail fabriquée par Digital Equipment Corporation (DEC) dans les années 1980.

La VAXstation 3100 est basée sur l'architecture de l'ordinateur VAX (Virtual Address eXtension), qui était populaire à l'époque. Elle est conçue pour exécuter le système d'exploitation VMS (Virtual Memory System) de DEC. Elle était compatible avec de nombreux logiciels et langages de programmation couramment utilisés à l'époque, tels que le Fortran, le COBOL et le C. La série 3100 est déjà une version déclinée de la VAX 100 sorti en 1983 et qui sera décliné en neuf séries différente. La série 3100, comporte elle-même cinq modèles différents. Les modèles utilisaient des processeurs VAX avec des vitesses d'horloge allant de 5 à 25 MHz. La mémoire vive variait également en fonction du modèle, allant de quelques mégaoctets à plusieurs dizaines de mégaoctets.

La VAXstation 3100 était appréciée pour ses performances, sa fiabilité et sa compatibilité logicielle étendue. Elle a contribué à la popularité des ordinateurs VAX qui ont laissé une marque dans l'histoire de l'informatique.

La VAXstation du musée était la seule machine capable de fonctionner lors de température extrêmes (environ 50°C), alors que toutes les autres machines se sont arrêtées à cause de la surchauffe.


Weitek 3172

Le Weitek 3172 est un coprocesseur mathématique développé par la société Weitek Corporation dans les années 1980. Il était conçu pour améliorer les performances de calcul mathématique des ordinateurs personnels et des stations de travail de l'époque. Il a notamment été utilisée dans la SPARCstation.

Le Weitek 3172 offrait des fonctionnalités avancées pour les calculs mathématiques. Il prenait en charge des opérations telles que l'addition, la soustraction, la multiplication et la division en virgule flottante avec une précision élevée. Il disposait également d'instructions spéciales pour accélérer les calculs trigonométriques, logarithmiques et autres opérations mathématiques complexes.


Zenith Z19

Le Zenith Z19 est un terminal historique fabriqué par la société Zenith Data Systems et lancé en 1980. Il était vendu sous deux noms, Heathkit H-19 et Zenith Data Systems Z-19. Le H-19 était en kit alors que le Z-19 est déjà assemblé. Heathkit fut racheté par la suite par Zenith.

Un terminal est une variété de périphérique réseau placé à l'extrémité d'un nœud. Le terminal est un point d’accès de communication entre l'homme et un ordinateur central ou un réseau d'ordinateurs. Dans un réseau décentralisé de type client-serveur il correspond aujourd'hui à l'association minimale d'un périphérique de saisie (clavier) ou de pointage (souris) et d'un moniteur reliés à l'unité centrale.

Le Zenith Z-19 possédait un moniteur couleur tube cathodique de 19 pouces. Pour produire des images à l'écran il y avait un canon à électrons qui bombardait un écran de phosphore, générant des pixels lumineux.

Il était utilisé comme terminal d'affichage principal ou secondaire pour les ordinateurs personnels et les stations de travail. Il permettait aux utilisateurs de visualiser des informations, de travailler sur des documents, de jouer à des jeux et de profiter d'autres applications nécessitant un affichage graphique

Les machines de TP de l'UFR étaient équipées de Zenith Z19 associé de DEC VT-100 et d'imprimantes 80 colonnes dans les années 1980

ufr/musee/dates/1980.txt · Dernière modification : 2023/06/23 15:23 de kgarnier